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Un regard sur l’humain, et sur l’humain dans le monde

Boursier du Conseil en création pour ses films 21-22 CHINA et 21-22 USA, à paraître plus tard cette année, Thierry Loa nous transporte dans de vastes odyssées cinématographiques. Ces immersions au cœur d’univers que l’on pourrait croire oniriques et surréels renvoient plutôt, comme un miroir, à notre civilisation et à son autodestruction. Portrait d’un cinéaste fasciné par l’humanité.

Basé à Montréal depuis plusieurs années, Thierry Loa tire ses origines des quatre coins du monde. En plus de ses racines familiales qu’il décrit comme étant si « diversifiées » qu’il pourrait en faire « une histoire à raconter », le réalisateur a étudié sur différents continents et a multiplié les occasions de voyage. Exposé tout jeune au 7e art grâce à son père qui pouvait emprunter jusqu’à dix films par semaine au vidéoclub, Thierry Loa ne s’est pourtant jamais imaginé derrière la caméra. « Cela dit, j’ai adoré dessiner dès mon plus jeune âge, et je dessinais des personnages et des bandes dessinées », dit-il dans un entretien accordé au Conseil.

Un tracé sinueux

« Mon parcours pour devenir cinéaste n’a certainement pas été une ligne droite », mentionne-t-il humblement.

À la fois intéressé, mais aussi intrigué par la notion d’existence humaine, Thierry Loa a profité de sa jeune vingtaine pour approfondir sa compréhension du monde ainsi que sa vision de sa propre personne dans le monde. Cumulant notamment des études en arts multimédias, en géologie, en anthropologie et en philosophie, l’artiste a peu à peu défini ses ambitions professionnelles.

Je suis arrivé à un point où j’avais beaucoup d’idées et d’émotions que je voulais capter de notre monde, pour ensuite les exprimer au monde entier. Je cherchais donc le bon médium pour me permettre d’exprimer ces idées, un médium qui serait naturel pour moi. J’envisageais déjà le cinéma, mais ce n’est qu’après avoir suivi un cours en cinéma et philosophie, durant lequel on analysait toutes sortes de films […] que je suis devenu enthousiaste à l’idée de faire des films, non pas comme passe-temps, mais comme métier.

Thierry Loa

Entre courage et persévérance

La professionnalisation du métier d’artiste n’étant pas toujours chose simple, Thierry Loa a dû autofinancer ses premiers projets, connaissant encore trop peu de gens dans le milieu et n’ayant pas confiance en la possibilité d’obtenir un financement des institutions à ses débuts.

« J’ai réalisé que ce n’était pas viable d’autofinancer mes films à long terme si je voulais développer une réelle carrière en cinéma, affirme celui qui ne s’est pas découragé après avoir essuyé un premier refus de financement. Il a fallu une certaine courbe d’apprentissage pour bien comprendre comment écrire et communiquer mes idées et ma vision dans le cadre d’une demande de bourse ».

Désormais habitué à rédiger des demandes d’aide, Thierry Loa en apprécie même l’exercice puisqu’il lui permet de mieux transposer à l’écrit, et de façon concise, les idées qui se bousculent dans sa tête. C’est d’ailleurs une compétence qu’il estime essentielle pour toute personne souhaitant percer dans sa profession.

Le monde comme entreprise humaine

Projet central à la feuille de route de Thierry Loa, 21-22 est une série de documentaires expérientiels qu’il développe depuis bientôt 10 ans au sujet de l’Anthropocène et des impacts à grande échelle de l’activité humaine dans la biosphère.

« En constatant tout le chemin parcouru par l’espèce humaine, je ne cesse d’être fasciné par l’idée que nous, en tant qu’entreprise humaine, sommes capables de transformer les écosystèmes de notre planète. En fait, nous sommes la première espèce biologique sur Terre à pouvoir le faire; nous sommes devenus une force géologique avec laquelle il faut composer. Si nous sommes capables de déséquilibrer nos écosystèmes, je crois, ou plutôt j’espère, que nous pourrons un jour les rééquilibrer, réparer les dégâts et éviter de nouvelles crises climatiques à travers le monde », rapporte-t-il

D’ailleurs, le réalisateur utilise l’expression « entreprise humaine » plutôt que « civilisation humaine » en référence aux comportements, aux idéologies et aux industries de l’ère postmoderne qui lui rappellent les caractéristiques d’une entreprise.

Sans narration verbale, dans une approche « show rather than tell » (montrer plutôt que dire), les films 21-22 sont le résultat d’un magnifique assemblage de scènes provenant de différents coins du globe. À lui seul, cet assemblage pose un regard poétique et critique sur le monde actuel. La série a été influencée par le travail de Godfrey Reggio, parrain des documentaires non verbaux contemporains, selon Thierry Loa. Le titre, 21-22, est pour sa part inspiré du court métrage d’Arthur Lipsett, 21-87, représentant des numéros de série au lieu de caractères de l’alphabet.

« Au-delà de l’échelle humaine »

Filmés en réalité virtuelle, les derniers volets de 21-22 invitent les cinéphiles à survoler la planète, à se rendre dans des endroits où les accès sont souvent limités (catastrophes naturelles, milieux industriels, etc.) pour ainsi obtenir une perspective 360° de la planète que les humains sont en train de forger. Une perspective que Thierry Loa décrit comme étant « au-delà de l’échelle humaine. »

Le cinéaste, qui prévoit compléter et lancer 21-22 USA plus tard cette année, pense déjà au volet suivant de sa série. Il finalisera par ailleurs un autre film dramatique interactif, A Man And A Woman, durant la prochaine année.

Découvrez tous les projets de Thierry Loa :









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