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L'initiative City Farm Boy à Vancouver: un marché dans sa cour

Josefina Salomon - Metro World News

Un fermier urbain fait fureur à Vancouver. Son réseau d’agriculteurs urbains fait son épicerie dans la cour!

Est-il possible de produire de la nourriture en ville sans émettre d’émissions de carbone? Ward Teulon, un agronome de Vancouver, croit que oui. En fait, c’est ce qu’il fait déjà! La révolution verte de M. Teulon est simple. Il a mis sur pied un réseau d’agriculteurs urbains qui s’occupent de faire pousser des produits saisonniers dans leur cour ou sur des terrains vagues qui se trouvent à moins de cinq kilomètres de leur demeure. Les membres du réseau utilisent des produits bios, des outils recyclés et ne voyagent qu’à pied ou à vélo.

«Avant, je travaillais dans le domaine de l’entretien paysager. Je voyais comment les gens dépensent une fortune pour garder leur gazon vert. Je me disais que ces espaces étaient parfaits pour un potager, indique le fermier de la ville, comme il aime bien se faire appeler. J’ai vu là un filon intéressant.»

«Je suis convaincu que des projets de la sorte aident à tisser des liens dans les communautés. Je connais mes voisins; on se rencontre chaque jeudi pour récolter des légumes dans ma cour», poursuit-il. Selon M. Teulon, le projet est exportable dans toutes les villes. Tout le monde peut participer.

Exportable presque partout
«Il y a tellement d’endroits où on pourrait faire pousser des légumes : sur les balcons, dans les petites cours. Même si vous n’avez qu’un petit espace, c’est possible de le faire, et même de faire pousser pour quelques centaines de dollars de poivrons par exemple. De quoi rentabiliser votre passe-temps.»

Le fermier de la ville sévit à Vancouver depuis 2006 et il promet à ses clients une production de la semence jusqu’à l’assiette. Il ne vend jamais ses légumes emballés, mais directement du potager. Nul besoin d’entreposage et de réfrigération. On ne peut avoir un produit plus frais.
Son entreprise grossit rapidement depuis quatre ans. Il a même quadruplé ses parts. La prochaine étape, selon lui, dans l’agriculture urbaine sera l’implantation de ruches.

«Le prix du miel est très élevé. La culture peut être réalisée facilement en ville, indique M. Teulon. J’ai quelques ruches dans ma cour. C’est une autre façon d’avoir de la nourriture pour pas cher.»

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