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Des ajouts essentiels au nouveau musée de cire

Ça y est, tout le monde ne parle que de ça… Le nouveau musée Grévin à Montréal ouvre bientôt ses portes au Centre Eaton. Bon choix d’emplacement. Très stratégique. Peut-être même qu’avec un peu de chance, ce sera LE commerce du centre commercial à employer des commis qui parlent français. Wouhou! Sortez les ballounes et les confettis. Mais bon… Passons.

Avec l’actualité fertile qu’on a eue au cours de la saison 2012-2013, pas le choix, il faudra mettre à jour, déjà, la collection de personnages en cire. Pensez-y : que serait notre nouveau musée au centre-ville sans la statue du gars de «mon père est riche en tabarnak», celle de «téquila, Heineken, pas le temps de niaiser» ou encore celle de Justin Trudeau? Allez, concepteurs, dépêchez-vous, pour une fois que vous pouvez économiser sur les têtes, du moins, sur l’intérieur. La statue de Justin pourrait le représenter accroupi, en train de déféquer sur celle de René Lévesque. Pendant ce temps-là, les statues des ministres péquistes pourraient rester figées, immobiles, et faire comme si elles ne voyaient pas la scène. Ce serait d’un réalisme à couper le souffle!

Et que dire de tous les acteurs de la Commission Charbonneau? Bien sûr, il faudrait plusieurs «kits» de vêtements pour la juge Charbonneau elle-même, question de rendre hommage à son goût pour les jolies tenues bien différentes. En ce qui concerne les gens qu’elle interroge… Ouf. Ce serait le festival du complet rayé et de la cravate à fleurs. En fait, juste besoin d’acheter en gros durant un solde chez Moores et bingo, vous pouvez habiller vos pourris de cire exactement comme les vrais! Un peu décevant en passant, de se faire voler autant d’argent par des gens qui le dépensent si mal sur le plan vestimentaire. Non, ce n’est pas parce que tu lèches le derrière des mafieux, que tu es leur chien-chien, que tu as nécessairement leur style. Alors là, pas du tout.

Revenons-en au Grévin. Une suggestion… Ça prendrait aussi une aile des has-been. Ce serait notre préférée : le chanteur Jordy, le rappeur de «Ta yeule vis ta vie pis reste en vie» KCLMNOP, sans oublier… non, on refuse de mettre les B.B. dans cette catégorie, mais a-t-on pensé à Patrick Bourgeois, à François Jean et à Alain Lapointe? On sait que ça va coûter cher en cheveux synthétiques si on prend leurs coupes des années 1990, mais le jeu en vaut la chandelle. Des idoles restent des idoles!

En attendant, aux visiteurs qui se demandent pourquoi la statue de Patrick Lagacé a un chapeau bizarre… Erreur! Vous l’avez simplement confondue avec celle de Napoléon.

Bon week-end!

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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