Après toutes ces tragédies, une pensée pour réfléchir
Cette semaine a été remplie de tragédies et de nouvelles vraiment difficiles à digérer. Y compris la douloureuse prise de conscience que mes pires craintes se sont avérées: un père mettant fin à la vie de ses deux jeunes enfants et ainsi qu’à la sienne. Se sont ajoutés la découverte possible d’une mère hystérique ayant enlevé la vie à son enfant de six ans, et un enfant de huit ans heurté par une voiture qui succombe à ses blessures.
Une semaine tragique pour les parents, les tantes, les oncles, les cousins, les grands-parents, les amis et pour nous tous.
J’ai trois enfants et je les aime profondément. Je les ai serrés dans mes bras plus souvent cette semaine.
J’ai tendance à gérer les nouvelles difficiles et la tragédie via l’introspection. Cette semaine, mes pensées étaient difficiles à apprivoiser.
Notre réflexe en tant que parents est d’abriter et de protéger, mais mon introspection m’a aidé à me rappeler que la parentalité est imparfaite et que nous ne contrôlons que nos propres actions et inactions. Être parent est un défi difficile pour lequel aucun de nous n’a reçu de formation. L’amour, la patience, l’engagement et la force sont ce que tous les parents ont en commun. Comment, quand et si nous utilisons ces qualités tout au long de notre vie, voilà ce qui nous aide à éduquer avec succès la prochaine génération.
Tout aussi important: j’ai réalisé qu’aucun parent ne partage un objectif commun ou ne peut revendiquer la réussite parentale, car élever des enfants n’est ni objectif ni quantifiable. Notre succès parental est le nôtre et chacune de nos missions est différente.
À la lumière d’une mauvaise semaine, assurons-nous que la gentillesse est au premier plan. En tant que société, nous avons tendance à marquer notre amour et à en faire un jour férié ou une expression saisonnière de nos sentiments. Ma demande aujourd’hui est que vous manifestiez de l’amour. Sans raison ni occasion particulière.
Nous devons nous rappeler que la maladie mentale est réelle, qu’une tragédie peut arriver à n’importe qui et que la vie se termine un jour.
Profitons de notre week-end et reconnaissons que chacun de nous a beaucoup de chance à sa manière.
Avec beaucoup d’amour,
Andrew