Vendredi, c’est le Jour de la Terre. Si cette initiative environnementale fête ses 41 ans aux États-Unis, le Québec en est à sa 16e édition. L’événement est devenu une véritable entreprise qui gère un budget de 2 M$ et emploie 8 personnes à temps plein. C’est un carrefour d’initiatives privées intéressantes. C’est aussi l’occasion idéale de faire le point sur les bonnes et mauvaises nouvelles des 12 derniers mois.
- Temps 1
Jacques Languirand: «Maintenant, on est plus dans l’action»
M. Languirand, qu’est-ce qui a changé depuis l’édition de 1995?
À l’époque, on était très timides. Les actions étaient ciblées sur une thématiÂque particulière, comme l’arbre ou l’eau. MainteÂnant, on est plus dans l’action, car il faut savoir que l’état de
l’environnement est tel que notre santé est en danger.
- Temps 2
Des initiatives à souligner
-Le fonds Éco IGA financera une partie de l’installation d’un composteur industriel au Centre des Sciences de l’UQAM.
-Les magasins Archambault annonceront un projet pilote de collecte de VHS, de CD et de DVD les 14 et 15 mai.
-Les sociétés de transport ont offert des laissez-passer pour accéder gratuitement à leur réseau ce jour-là.
-Le Jour de la Terre distribuera 13 000 composteurs et récupérateurs d’eau à ceux qui accepteront de s’acquitter de 25 % de la note.
- Temps 3
Pierre Lussier, directeur du Jour de la Terre Québec: «C’est rassurant de voir le degré de mobilisation»
M. Lussier, comment a évolué l’état de la planète depuis le 22 avril 2010?
Au niveau mondial, on a battu ou égalé de tristes records. D’abord celui de la plus grosse marée noire dans le golfe du Mexique. Plus récemÂment, la catastrophe nucléaire au Japon a égalé celle de Tchernobyl, alors qu’on nous avait promis que ça n’arriverait plus. Au Québec, c’est rassurant de voir le degré de mobilisation des citoyens contre les gaz de schiste, alors que le contexte économique est encore incertain.