Mon hommage à Kobe

Toute bonne chose a une fin. Pour Kobe, c’est arrivé. Après 20 saisons dans la NBA, c’est terminé.

Samedi dernier, en plein match, Kobe Bryant a annoncé à son entraîneur Byron Scott qu’il prendrait sa retraite à la fin de la saison. On s’y attendait un peu, mais ça m’aura tout de même pris 7 jours avant de digérer tout ça.

Kobe, c’est ma première camisole de basketball, mais aussi les samedi soirs dans le sous-sol avec mon père, nos yeux gros comme des balles de golf, à crier devant la télé, estomaqués par le spectacle. De beaux souvenirs.

Kobe, c’est des points. Beaucoup, beaucoup de points. Le troisième rang des meilleurs marqueurs de tous les temps dans la NBA, un match à 12 tirs de 3 points (record de la NBA, ex aequo avec Donyell Marshall) et un match de 81 points mémorable contre les Raptors de Toronto, un dimanche de 2006.

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Kobe, c’est aussi un paquet de blessures, au delà de 60 en 20 ans. Le genre de joueur entêté qui s’était permis de terminer un match en lançant de la main gauche, contre les Pelicans en janvier, alors qu’il s’était blessé à l’épaule droite.

Kobe, c’est le chef d’oeuvre de Phil Jackson. Celui qui l’a vu grandir, qui l’a formé et qui a partagé 5 bagues de championnats avec le Black Mamba.

Kobe, c’est Michael Jordan…ou presque. Ce montage vidéo de 2012 prouve à quel point les deux joueurs avaient un style de jeu similaire. La ressemblance est phénoménale.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=v27Hk5OIe-k&w=630&h=354]

J’ai eu la chance de le voir jouer en personne une fois contre les Raptors, en 2007. Il avait été époustouflant et dominant comme toujours. Je me souviendrai toujours de la phrase que mon père m’avait dit en sortant du Air Canada Centre.

Kobe, c’est Kobe.