L’Impact veut un gros nom au poste d’entraîneur
Mauro Biello ne sera pas à la barre de l’Impact de Montréal la saison prochaine. Joey Saputo, le propriétaire de l’équipe, veut le remplacer par un entraîneur prestigieux. «Mauro et son personnel d’entraîneurs ont été relevés de leurs fonctions», a laissé tomber Saputo en ouverture du bilan de fin de saison du onze montréalais.
La décision n’est pas si étonnante, compte tenu de la campagne décevante que vient de connaître l’Impact – neuvième rang dans l’Est et seulement une victoire à ses 10 derniers matchs. «Nous avons raté les séries, nous n’avons pas gagné le championnat canadien, a indiqué le président. L’équipe avait des problèmes récurrents qu’elle n’a jamais corrigés.»
Inquiet des performances de son club déjà en avril, Saputo songeait à effectuer un changement d’entraîneur depuis un bon moment. Il a toutefois choisi de garder Biello en place jusqu’à a fin de la saison. Cela ne l’a pas empêché de contacter certains entraîneurs de haut niveau au cours des derniers mois.
«Aucun entraîneur qui travaille présentement aux États-Unis n’a été approché, a expliqué Saputo. Nous avons commencé avec des Européens. Jusqu’à maintenant, j’ai rencontré ou j’ai longuement discuté au téléphone avec un entraîneur suisse, un français, un allemand, un espagnol, deux italiens et trois argentins.»
Par la bande, M. Saputo nie ainsi à nouveau les rumeurs voulant qu’Alessandro Nesta, à la barre du Miami FC, dans la NASL, remplace Biello la saison prochaine.
Dans le meilleur des mondes, l’homme d’affaires aimerait nommer le successeur de Biello dans deux ou trois semaines.
En plus d’être originaires d’Europe ou d’Amérique du Sud, les entraîneurs approchés ont un profil assez précis. «Nous voulons un entraîneur qui a coaché et qui a gagné en première division en Europe, a-t-il affirmé. Aller chercher un entraîneur de ce niveau est un investissement important.»
Selon M. Saputo, délier les cordons de la bourse pour aller chercher un entraîneur de haut niveau pourrait permettre à l’Impact de se démarquer. Cela pourrait avoir autant d’impact que l’embauche d’un joueur désigné. «Ça peut faire la différence dans une ligue où il y a autant de parités», a-t-il dit.