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Resistance 3: entre violence et émotion

La jouabilité de Resistance 3 reste semblable à celle de ses prédécesseurs de la sé­rie. Insomniac Games nous of­fre de devenir le soldat Joseph Capelli pendant les 10 heures que dure cette aven­ture. Capelli vit dans un village secret, et il devra bientôt se séparer de sa fem­me et de son jeune fils de 3 ans.

Resistance 3 mise sur cet attachement familial et sur ce héros déchiré entre sa famille et son devoir de ré­sistant afin que nous, com­me joueur, devenions plus im­mergé dans l’histoire. Insomiac Games utilise les mê­mes clichés qu’au cinéma, avec quelques scènes déchirantes. Cette technique fonctionne, mais de façon inégale.

Dommage (et je ne dévoile pas de punch) de ne pas avoir gardé ces scènes émouvantes jusqu’à la fin. La conclusion est décevante et l’histoire finit «une jambe en l’air». Une finale à la sauvette, comme je les déteste.

Le design des niveaux est semblable à celui des deux opus antérieurs. Au nombre des changements, on remar­que la possibilité de transporter plus d’armes. Celles-ci s’améliorent au fur et à me­sure des 20 chapitres de l’histoire.

J’aime bien «taguer» mon ennemi et voir ma ra­fa­le de balles contourner les obstacles lui servant de cachette et l’entendre gémir et s’écrouler après que j’ai tiré mes projectiles…  J’ai apprécié me ba­garrer contre les ba­gnards d’une prison transformée en bastion de survivants sans merci. Les combats sont brutaux.

L’intelligence artificielle répond bien, mais parfois les monstres attendent sur place. Peut-être s’agit-il de petits ratés qui ont échappé aux contrôles de qualité. Ces problèmes sont rares cependant. Resistance 3 ne réinvente pas le genre. Il se contente de suivre la direction tracée par ses concepteurs depuis la création de la licence.

Son multijoueur a été dégrossi, passant de 60 joueurs à 16. Cinq styles de jeu y sont proposés, dont les traditionnelles captures de drapeau et les matchs de mise à mort (Dead Match). Le mode coop a lui aussi été délesté, passant de 16 personnes à 2!

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