F.E.A.R. 3: déjà vu?
Ce qui m’avait charmé dans la toute première mouture de cette licence en octobre 2006, c’est le savant mélange d’horreur et d’action, bien dosé, qui réussissait à me faire sursauter comme dans un film d’horreur. Conçu à la façon d’un film, le tout premier F.E.A.R. occupe encore une place de choix dans mon palmarès de tous les temps.
F.E.A.R. 3 : L’histoire…
C’est dans la peau génétiquement modifiée de Point Man que nous vivrons l’aventure. Rappelons qu’il était le principal protagoniste du premier F.E.A.R. Il doit lutter contre les vilains soldats de l’armée privée de la corporation ARMACHAM, responsable des modifications génétiques qu’il a subies.
La petite Alma, elle, a grandi et porte l’enfant de Becket (F.E.A.R. 2). Nous devons l’empêcher d’enfanter! Ses pouvoirs sont si grands qu’elle risque de donner naissance à une entité trop puissante.
Point Man traverse les huit théâtres de combat accompagné de Paxton Fettel (Project Origin), qui apparaît sous forme de spectre. Grâce à ses habiletés spéciales, il peut pénétrer l’esprit des ennemis et les contrôler. Il manipule leur cerveau et arrive même à les convaincre de s’entretuer. Je dirais que c’est lui qui vient sauver la donne.
En effet, la portion coop du titre nous permet de jouer Point Man et Fettel avec un partenaire, en ligne ou sur le même divan. C’est cet aspect du jeu qui donne la petite twist qui différencie F.E.A.R. 3 de tous les autres jeux de tir à la première personne disponibles.
Prévisible?
L’horreur de la première version, devenue prévisible dans la présente mouture, ne nous surprend plus, ou si peu. Les délicieux moments de stress durant nos déplacements à pas feutrés dans des couloirs lugubres n’a pas l’impact d’antan.
S’agit-il d’un problème de réalisation? Le graphisme correct du jeu commence à laisser paraître des signes de vieillissement. Comme dans bien des titres, les grenades n’ont pas d’impact! Certes, on les entend exploser, on voit le feu et la fumée, mais elles ont des allures de patates explosives, inoffensives contre les ennemis.
L’intelligence artificielle aurait aussi besoin de cours de rattrapage – notamment en matière de détection – ou d’une bonne paire de lunettes! À plusieurs reprises, je semblais invisible, alors que manifestement on pouvait me voir.
Malgré tout, le jeu reste amusant. En ligne, nous monterons en grade plus vite et «débarrerons» une foule de bonus. Le jeu mérite d’être loué. Attendons la prochaine offrande…