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Le bon vieux Photoshop continue de surprendre

Photoshop vieillit très bien. Même s’il existe depuis plus de 20 ans, ses concepteurs réussissent encore à nous surprendre. Adobe vient de lancer Adobe Creative Suite CS5 (CS5) et confirme l’implémentation d’une foule de fonctionnalités dont nous avions eu vent grâce au moulin à rumeurs alimentant l’internet. Attardons-nous brièvement à Photoshop CS5.

Ce bref billet ne rend pas honneur aux nombreuses nouveautés offertes dans le dernier-né de la compagnie Adobe. Le look de l’interface reste sensiblement le même. Austère et intimidante pour les néophytes, cette dernière renferme cependant une pléthore de nouveautés.

La fonction «Content Aware Performance» (CAW) reste, à mon humble avis, une des plus conviviales. Il nous arrive parfois de trouver une photo superbe, mais quelqu’un ou quelque chose vient ruiner la composition de l’image. Avec CS5, on peut arriver très facilement à faire disparaître cet irritant. CAW permet d’éliminer n’importe quel indésirable d’une photo et de l’éradiquer très aisément, sans avoir à faire mille et une manipulations, contrairement aux versions précédentes du programme. Un algorithme calcule le pourtour de l’objet à éliminer et remplira le trou laissé béant en le comblant par ce qui, logiquement, devrait s’y retrouver. 

Lors d’une démonstration, un représentant d’Adobe a fait littéralement disparaître un éléphant d’un cliché. Automatiquement, le gazon et les herbes hautes ont pris la place de l’énorme pachyderme. C’est réussi! Cependant, il arrive que cette fonction ait des ratés.

Si nous tentons de faire disparaître un gros objet qui est au premier plan, il arrive à l’occasion que la nouvelle fonction reproduise une image aux allures de collages psychédéliques. Le programme rajoute aussi des artefacts visuels en voulant remplacer l’irritant. Le genre d’inexactitude qui ne se présente pas si nous effectuons le travail à la main. Le CAW fonctionne quand même bien comme en témoigne cette image de cactus corrigée en moins de deux minutes. Gageons que cette option sera offerte très prochainement dans Photoshop Elements et que les «pros» continueront à faire la «job» à la mitaine.

Parmi les nouveaux onglets, vous remarquerez «Puppet warp», qui permet d’altérer la position de n’importe quoi sur la photo. Les utilisateurs d’After Effect seront en pays de connaissance. Si, sur la photo, j’ai un sujet qui a un serpent sur les épaules et que la tête du reptile pointe vers le bas, nous pouvons facilement, à l’aide de pivots virtuels, changer l’orientation du ciboulot de l’animal. Un beau gadget qui plaira aux amateurs de trucages photo et aux puristes. Une version d’essais de 30 jours vous permettra d’en juger par vous-même.

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