Mission échouée pour SOCOM 4: U.S. Navy Seals
SOCOM 4 : U.S. Navy Seals est joli. Cependant, en y jouant, on constate rapidement que la firme Zipper Interactive nous offre un jeu de tir semblable aux centaines d’autres qui l’ont précédé. Cette fois, le mince scénario nous transporte en Malaisie. Nous campons le rôle de Cullen Gray, le chef d’un groupe de soldats furtifs. Le jeu nous fait vivre six jours au cÅ“ur d’une de leurs missions ultrasecrètes.
Notre escouade devra saboter, infiltrer et éliminer certaines cibles afin de réussir ses missions. Heureusement, les NAGA, des soldats malaisiens, nous prêteront main-forte afin de contrer la menace des mercenaires du ClawHammer. Il s’agit des mêmes protagonistes que dans les moutures précédentes de SOCOM : U.S. Navy Seals Combined Assault et Fireteam Bravo.
Même avec ces références, SOCOM 4 ne réussit pas à nous accrocher. Une intelligence artificielle déficiente, jumelée à des comportements ennemis ridicules, nous fait décrocher. Par exemple, lors d’une mission d’infiltration, nous devons éliminer des guetteurs avec une carabine de tireur d’élite. Deux soldats discutent face à face sur le pont d’un bateau. L’un d’eux s’éloigne. Nous éliminons le comparse stationnaire. À son retour, son collègue ne réagit pas en le voyant inerte: c’est poche!
Malgré tout, les missions d’infiltration volent la vedette aux scènes de tir, peu originales. Certes, les expressions faciales des personnages et les graphismes sont jolis. Cependant, les clichés, les innombrables stéréotypes et les maudits murs invisibles sont l’apanage de SOCOM 4.
En tout, 14 missions peuplent ce titre. Ce dernier opus de la série est sans saveur et aurait pu s’intituler n’importe comment. Il a parfois des allures de nouvelle propriété intellectuelle sans connexion, sauf le titre, avec la licence de SOCOM. Dommage : mission échouée.