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Bulletstorm: jouer avec la vulgarité

Bulletstorm est irrévérencieux à souhait. Disponible sur PS3 et X360, il est classé «M» et est très violent. J’ai bien aimé! Pourquoi? Parce que c’est un shooter qui brise tous les moules mis en place par l’industrie. Ses deux principaux protagonistes utilisent un langage vulgaire qui ferait rougir les plus mal engueulés de la planète.

L’histoire de Bulletstorm se déroule au 26e siècle. Nous faisons partie de l’armée secrète de la Confédération des planètes. En tant que membre de Dead Echos, notre emploi est d’éliminer les citoyens gênants pour le régime. Mais nous constatons que nos cibles sont souvent de pauvres innocents… Nous décidons donc de déserter et de devenir un pirate de l’espace.

Pour gagner, il faut arriver à éliminer les nombreux ennemis, et ce, de façon originale!  Plus nos méthodes d’extermination sont originales, plus nous aurons de points. Par exemple, si un méchant fonce sur nous, nous pouvons lui tirer dessus, certes, mais nous pouvons aussi lui donner un coup de pied afin de le projeter dans les cactus ou le pousser dans les fils électriques.

Mieux encore, grâce à un arsenal rigolo, en projetant des grenades sur chaînes (fléau), on peut ficeler les malfrats et les faire exploser à distance. Si le souffle de la déflagration en élimine d’autres, nos points augmenteront considérablement. Ils se multiplieront aussi si des portions du décor écrabouillent les truands restants. Les points permettront d’acheter diverses armes et améliorations.

Ces  «skillshots» portent des noms variés. Parmi ceux-ci, on remarque le «breakdance».  ll s’effectue avec le «pénétrateur», une arme qui lance des mèches motorisées de perceuses. Une fois notre victime empalée sur le plancher, elle se met à tourner sur elle-même à haute vitesse, détruisant les pauvres badauds sur son chemin. Pour éradiquer le miniboss de fin de niveau, nous pouvons lui botter le derrière. Il perd ainsi son pantalon et on doit lui tirer dans le popotin afin de le mettre à mal et d’obtenir le skillshot «fire in the hole»…

Le jeu développé par People Can Fly et Epic Games déborde d’action, mais peut devenir répétitif à la longue. Heureusement, son rythme est brisé par l’addition de scènes d’action à bord de différents véhicules. On pilote même un T-Rex téléguidé : c’est très amusant!

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