Mindjack: des crampes au cerveau
Square Enix promettait de l’action unique et une jouabilité sans pareille dans Mindjack (X360 et PS3). C’est raté! Rarement ai-je vu un titre aussi mauvais et mal conçu. Les erreurs de design y abondent et donnent l’impression d’un mauvais travail d’un étudiant de cégep de première session.
L’histoire se déroule en 2031 et nous place dans la peau de Jim Corbijn, qui bosse pour la FIA, une agence policière dont on se balance, tout comme du scénario du jeu. Jim unit ses forces à celles de Rebecca Weiss, une activiste antigouvernementale.
Mindjack offre un certain esthétisme visuel, mais une jouabilité affreuse. Certes, le fait de pirater («mindjacker») les cerveaux des pauvres personnes affolées par les combats reste amusant. On peut aussi bidouiller les ordinateurs et les mitraillettes des petits robots volants, ou celles des stations de défense.
Peu intelligent et illogique
Toutefois, les combats médiocres font pencher la balance du côté «mauvais». Le premier tableau nous place dans un aéroport où les armes jonchent le sol : il y en a partout! C’est ridicule! Les terroristes semblent lourdement blindés et hypothéqués intellectuellement. Les tirs dans les jambes ne les affectent pas ou à peine, surtout lorsqu’ils s’abritent derrière les panneaux publicitaires, les mollets exposés.
Par ailleurs, dans une des cinématiques, une dame nous file un canon. Malheureusement, l’arme disparaît lorsque l’action reprend. On se retrouve à genoux, et rien ne change dans notre situation. En outre, notre arsenal est remis à zéro lorsqu’on franchit les points de sauvegardes. Pourtant, seulement quelques mètres séparent les deux sections. Ce genre d’illogismes abonde Mindjack. N’achetez pas ce titre! Ne le louez pas non plus. C’est mauvais.