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Gran Turismo 5… Plus ça change, plus c'est pareil!

Si vous avez déjà joué à Gran Turismo, vous risquez de rester sur votre
appétit avec Gran Turismo 5. Le cinquième opus de la série reste fidèle à ses origines en
offrant de très jolis graphismes jumelés à une simulation de conduite
très réaliste. Cependant, les dommages cosmétiques n’ont, encore une
fois, aucune incidence (ou très peu)  sur la conduite des véhicules
esquintés.

Les attentes étaient très élevées pour la dernière création de la
compagnie japonaise Polyphony Digital. Le millier de véhicules pouvant
courir sur les 71 pistes établies dans  26 locations à travers le monde
en fait saliver beaucoup. Les courses de nuit, encore présentes,
permettent de constater le grand soin apporté à la modélisation des
voitures. Les amateurs de rallye y trouveront également leur compte
grâce à la série World Rally Championship, tandis que les admirateurs de
grosses cylindrées s’amuseront avec les bolides NASCAR et SuperGT. Il y
a même du Karting : bravo! Les sempiternels «permis» à passer feront
découvrir les subtilités des différentes classes de véhicules.

Les dommages : inexistants!
Polyphony Digital promettait des dommages sur les voitures. Ceux-ci
devaient avoir une incidence sur la conduite des bolides endommagés. Il
n’en est rien pour l’instant. Un sacro-saint correctif à venir devrait
remédier à la situation. C’est décevant!  Il faut vraiment s’acharner
afin de ressentir un tant soit peu les abus sur la conduite de nos
autos. De plus, si nous décidons de piloter en kamikaze, nous ne serons
pas pénalisés. Les dommages, même au niveau 20, ont bien peu d’impact sur la conduite. Les taches cosmétiques devaient être aussi accompagnées par des répercussions sur la conduite, selon Matt Levitan de Sony Canada. Un correctif pour le mode en ligne vient de paraître. Il corrige à peine cet aspect. Un autre correctif pour le mode solo suivra sous peu. Pour ce qui des niveaux 20 et 40, il s’agit de ce qui avait été présenté sur papier par la compagnie, mais dans le jeu, ce n’est pas pleinement implémenté encore…

Les effets météo très réalistes ajoutent à l’expérience de conduite. Par
contre, on ne peut pas avoir la vue «embarquée» dans toutes les autos.
Seules les 200 voitures «Premium» le permettent. Pourquoi? Afin de les
vendre en option? Vive le contenu téléchargeable! Les nombreux effets
visuels, comme la fumée, la poussière ou les appels de phares des autres
pilotes sont très réussis. Les traces de freinage persistantes
rappellent aux pilotes téméraires l’endroit de leur dernière frasque.
Les créateurs du titre ont même rajouté une option 3D qui
personnellement me laisse complètement indifférent.

L’intelligence  artificielle a manqué le rendez-vous. Les pilotes
contrôlés par l’ordinateur n’hésiteront pas à vous expédier dans le
décor. En piste, vous devrez travailler très fort afin de leur remettre
la monnaie de leur pièce. J’ai eu l’impression que les pilotes virtuels
ignoraient ma présence sur la piste.

GT5 reste quand même un simulateur de qualité aux allures légèrement
améliorées. Beaucoup de promesses non tenues ont contribué à décevoir
les nombreux admirateurs de la licence…surtout après cinq ans d’attente.

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