Le jeu Tron Evolution (que j’ai essayé sur Xbox 360) reste très classique et ne sort pas des sentiers battus, parcourus à maintes reprises. L’histoire se situe entre le premier film (1982) et Legacy, qui vient de prendre l’affiche. Au menu : combats de disques, course de «lumicycles» et échauffourées en chars d’assaut. Tout ça dans l’univers fluorescent de Tron.
Dans le rôle d’Anon, un «système moniteur» créé par Kevin Flynn (l’inventeur de la grille), il nous faudra maintenir l’ordinateur libre de toute anomalie et protéger notre créateur. Le scénario est cependant mêlant. Les ISO sont des programmes évolutifs qui génèrent beaucoup de suspicion et d’appréhension de la part des autres programmes de l’univers informatique dans lequel nous évoluons. Apparaissent soudainement des virus voulant polluer les systèmes. Non seulement viennent-ils donner du fil à retordre à notre personnage, mais ils viennent créer «une démangeaison dans la région du doute» quant à la compréhension du scénario.
Par moments, la jouabilité rappelle celle du Prince de Perse. Courir sur les murs, sauter d’une paroi à l’autre et grimper toujours plus haut sont des gestes que vous répéterez à outrance dans Tron Evolution. Un peu d’exploration et des points de mémoire attribuables à nos habiletés que nous pourrons ainsi augmenter, voilà ce qui différencie Anon du Prince. Rajoutez à cela les combats de «boss» de fin de niveaux, et vous obtenez un titre très classique.
Un début assez lent permet d’assimiler la pléthore de combinaisons de touches relatives aux innombrables attaques et parades que nous pouvons exécuter. Il y en a beaucoup! (Trop?) Tellement que si nous mettons la manette de côté pendant une journée ou deux, nous devrons nous les remettre en tête!
Les niveaux, quoique très classiques, restent bien dessinés. Les habitués du genre demeureront en pays de connaissance. La richesse des couleurs rend parfois difficile la découverte d’indices cruciaux à la réalisation de certains objectifs. À noter: au moment d’écrire ces lignes, personne n’avait encore accès au jeu en ligne. Je l’essaie et vous en reparle.
Malgré tout, le jeu brise le dogme entourant le jeu vidéo inspiré de films. Tron Evolution n’est pas mauvais. Sur ce, je vous souhaite un joyeux Noël et surtout une bonne année! Enfin, je vous rappelle que si vous devez conduire, n’oubliez pas votre voiture!