Enslaved : Odyssey to the West, une recette bien réussie
Le jeu Enslaved : Odyssey to the West (de Namco, testé sur Xbox 360) nous plonge dans un futur aux allures apocalyptiques. Ce bond dans le temps nous fait découvrir un monde opposant les quelques humains restants à d’énormes robots sans merci. Notre personnage a pour nom Monkey. Il réussit à s’évader d’un vaisseau de prisonniers et fait la rencontre de Trip, une jeune femme «techno-experte» avec qui, malgré lui, il traversera des étendues dévastées afin de retourner à leur contrée d’origine.
Dès le début du périple hasardeux, Trip affuble Monkey d’un bandeau. Ce serre-tête sert à contrôler les esclaves, mais grâce à ses connaissances électroniques, Trip améliore la coiffe proposant ainsi de nouvelles habiletés à son «ami» qu’elle peut désormais maîtriser à sa guise.
Un jeu accessible
Enslaved vise un large public. Il n’y a pas de sang et la violence est dirigée contre des machines! Le jeu demeure facile, mais amusant. Sa jouabilité n’est pas sans rappeler celle de Uncharted. Pour mourir, il faut vraiment le vouloir! Notre principal protagoniste doit sauter et empoigner des tuyaux ou de minuscules rebords de pierre afin de se mouvoir au travers les différents tableaux offerts.
Impossible de se perdre dans ce titre de la compagnie japonaise Namco! En effet, tous les endroits où Monkey doit s’agripper s’illuminent, traçant ainsi le chemin à suivre. Si votre bond est hors trajectoire, pas de problème! Le jeu, telle une force magique, vous replacera sur la bonne voie en vous accrochant là où il se doit! Les vétérans trouveront cet aspect irritant, mais se laisseront bercer par la richesse des niveaux et la variété des affrontements.
Au début, notre personnage n’a que deux attaques, un mouvement d’esquive et un autre pour bloquer. Au fur et à mesure de sa quête, il raffinera son art et développera des armes aux pouvoirs multiples. La balance entre les bagarres brutales et la résolution d’énigmes, parfois en plein combat, puise son inspiration dans Uncharted, c’est clair!
Par contre, dans Enslaved on nous prend plus par la main. Le titre a des allures initiatiques, de jeu «école» visant à faire connaître le genre à un public plus vaste. Rajoutez à la recette de beaux graphismes jumelés à une histoire qui se tient et vous avez un succès entre les mains. Malgré des mouvements de caméra parfois douteux et quelques bogues de collisions, Enslaved s’avère une excellente location.