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Call of Duty : Black Ops, un jeu solide!

Call of Duty : Black Ops commence a­lors que nous sommes attachés à une chaise.  Un personnage nous interroge vigoureusement, derrière une vitre à travers laquelle on devine sa silhouette. Quand le «Maître du loft» des tortures n’aime pas ce qu’il entend, une décharge électrique nous traverse le corps. Des séries de chiffres défilent. Pourquoi cette torture? Qui sont ces gens? Que veulent-ils?

Le studio Treyarch démontre très bien ce qu’on peut arriver à faire avec du temps et (surtout) de l’argent. Certes, Black Ops n’est pas parfait, mais il arrive avec son lot de belles trouvailles. Dans les précédentes moutures de la licence, nous campions les rôles de différents soldats de plusieurs nationalités. Black Ops se concentre sur un seul : Alex Mason. On le suit tout au long de ses missions clandestines pendant la guerre froide, notamment en Russie, à Cuba et au Vietnam.

J’ai trouvé brillante cette façon de nous faire traverser ces moments clés de l’histoire américaine. Nous croiserons John F. Kennedy qui nous donnera pour mission d’abattre Fidel Castro! La modélisation des personnages, très crédible, rend l’immersion encore plus efficace. Le tout est secondé par une pléthore d’images et de films d’archives. Bravo Treyarch! C’est en revivant des missions que nous amasserons des informations menantau dénouement digne de Hollywood. On sent l’importance que revêt le fait d’avoir de bons scénaristes. D’une main experte, ils nous guident au travers les méandres tordus de cette excellente trame narrative, quoiqu’un peu prévisible pour les mordus du genre.

L’aventure solo dure entre 7 et 10 heures, et on en reprendrait. La variété des missions surprend. L’action abondante nous place même aux commandes d’hélicoptères de combat. La scène sur les PT-Boat (bateaux torpilleurs) au Vietnam sur la musique des Rolling Stones m’a beaucoup plu. C’est intense.

S’amuser avec les zombies
J’ai adoré trucider des éthérés en tant que John F. Kennedy ou encore Fidel Castro! Un peu comme dans Left 4 Dead, des hordes de morts-vivants se succèdent et tentent de nous bouffer. Ils fracassent murs et portes, et nous devons réparer les dommages. Des points de réparation permettent d’ouvrir d’autres portes barrées. Plus on avance dans les niveaux plus la variété des monstres s’accentue.

C’est un mode amusant qui prend tout son sens à quatre joueurs. En ligne, en version PC, la latence (lag!) rend l’expérience exécrable. Chez Treyarch, on promet un correctif. 

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