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Assassin's Creed, Brotherhood: la franchise qui tue

Les premières minutes de jeu d’Assassin’s Creed Brotherhood (ACB) ne passeront pas à l’histoire. La succession d’actions identiques laisse présager une aventure se limitant à reproduire les cinq ou six mêmes mécanismes de jeu. Heureusement, cet égarement ne dure qu’un très bref moment. Brotherhood s’avère un titre excellent, empreint de maturité. La profondeur de la jouabilité dépasse tout ce qu’on a pu vivre dans les moutures précédentes.

L’addition d’une portion de jeu de rôle poussée rend le dernier opus d’Ubisoft plus enivrant. Désormais, après avoir prêté main-forte à différentes guildes (courtisanes, voleurs, mercenaires), nous pouvons faire appel à leurs talents respectifs, contrer la terrible famille Borgia et remplir nos coffres. Ainsi, les assassinats dans des contrées lointaines contribuent à solidifier nos assises dans cette épique bataille contre les forces des Templiers.  En ordonnant à nos confrères assassins d’éliminer certaines cibles, nous nous assurons d’asseoir notre suprématie sur le territoire, fragilisant ainsi l’empire du mal.  Attention, il ne faut pas sous-estimer l’ennemi! Plus  nous envoyons de meurtriers en mission, plus grandes seront les chances de réussite.

De la réflexion
La portion casse-tête, sans être impossible à réaliser, propose un défi très correct. Il faut cependant bien se remettre les contrôles de la manette en tête. Les contraintes pour la réussite des missions, bien expliquées, offrent un défi supplémentaire. Par exemple, dans une portion de la ville, il faut faire la peau à un malfrat sans se mouiller! Pourtant, la logique propose de nager vers l’autre berge où se trouve notre cible… Certes, nous avons le choix de nager.  Si nous le faisons et réussissons la mission, nous ne récolterons que 50 % du précieux ADN.  N’ayez crainte, nous pouvons refaire à volonté toutes les missions manquées. J’ai aimé détruire les inventions de Leonardo Da Vinci.

Pauvre lui! Il est forcé de collaborer avec les Borgia… L’Italie dépeinte dans le jeu et son superbe visuel incitent à l’exploration. La fameuse course sur les toits est encore présente, ainsi que le ramassage de drapeaux… Personnellement, ces deux aspects me laissent totalement indifférent. Pourquoi ce remplissage inutile?  L’intelligence artificielle offre un bon défi.  Je vous invite à faire l’entraînement dans l’Animus afin de bien comprendre les diverses subtilités en combat. Assassin’s Creed Brotherhood reste sans contredit la meilleure offrande de la compagnie montréalaise : bravo Ubisoft!

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