Soutenez

Assassin's Creed II : enfin!

Enfin, Ubisoft Mont­­réal a lancé hier Assassin’s Creed II (AC II)! Enfin, les concepteurs de la compagnie française semblent sortis d’un bourbier créatif. Ils proposent ici un savant mélange d’action et d’aventure dans des décors grandioses.

La version précédente, certes très jolie, offrait des paysages fantastiques appuyés par une portion «action» plutôt anémique. Ce n’est pas le cas dans le deuxième tome. AC II m’a surpris. Le début de l’histoire, plutôt lent, nous force à quérir des plumes sur les toits. Ont-elles remplacé les fameux drapeaux de la mouture précédente? Non!

 Souvenez-vous : ces étendards ont largement contribué à nous faire décrocher de la première version du titre. La trame narrative et les missions secondaires s’imbriquent les unes dans les autres. Les villes, grouillantes de monde, nous donnent le goût d’explorer et de découvrir les nombreux secrets qui s’y cachent.

Nous campons le rôle de Desmond Miles, captif des Templiers qui s’intéressent à son ADN riche en mémoire de personnages historiques. Grâce à la machine Animus Il, Miles devient un outil de destruction dans la guerre opposant les Templiers aux Assassins. En effet, la ma-?chine lui permet de plonger dans les mémoires ancestrales logées dans son code génétique. Prisonnier, il réussit à s’évader avec l’aide d’une complice de la Guilde des Assassins.

Un peu de gestion

Commence alors une histoire solide, bourrée d’action avec une portion de gestion. Ezio, notre assassin, doit gérer l’économie d’un château. Le bourg en décrépitude nécessite d’urgentes rénovations. Pour ce faire, Ezio s’occupera de la gestion de ses nouveaux pénates. Il rénove les mines, et l’argent lui permet d’attirer les marchands. Un bordel appâte les clients tout comme les tailleurs, les forgerons et les marchands d’art. L’argent ainsi obtenu contribue à l’achat d’équipement pour notre tueur. C’est bien pensé et ça vient changer la cadence du titre.

Trahisons, vengeances et amitiés
Le jeu regorge de détails historiques liés à la Renai?s?-sance. Regroupées dans une banque d’informations virtuelles, ces données offrent une meilleure compréhension de l’époque dans laquelle notre personnage évolue.

Ezio deviendra l’ami, entre autres, de Leonardo Da Vinci! Il profitera des nombreuses inventions de ce dernier afin de commettre ses larcins. Le scénario en est un de trahisons, de vengeances et surtout d’amitiés. Maigre en action, le premier cru du jeu proposait neuf assassinats seulement. AC II en propose 30! Le joueur s’attardant à la quête principale sera occupé pendant une vingtaine d’heures. Ajoutez-en 10 si vous faites les missions secondaires.
Les créateurs d’Assa­ssin’s Creed II ont éliminé les irritants. Ce nouveau titre très prenant occupe l’esprit. Ces deux ans de création ont été bénéfiques. Bravo, Ubisoft Montréal. En ira-t-il de même pour FarCry 3? Je le souhaite ardemment…

Des versions portables
Assassin’s Creed II se transporte aussi sur les consoles portables, dans des aventures différentes. Ses petits frères sont Assassin’s Creed II : Discovery (sur la Nintendo DS et DSi) et Assassin’s Creed II : Bloodlines (sur la Sony PSP). Sur la DS, le héros Ezio se retrouvera en Espagne et sera appelé à traverser l’Atlantique. Les fonctions de la DSi, comme la prise de photos, seront aussi mises à profit. Quant à la version PSP, on y retrouve Altaïr, héros du premier épisode, dans une aventure servant de lien entre les deux jeux vidéo.

 Le site officiel du jeu Assassin’s Creed II

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.