Red Faction: Guerilla, un titre à tout casser!
L’année : 2075. La Earth Defense Force (EDF) vient de recevoir un message de détresse d’un camp minier se trouvant sur la surface de Mars. Les résistants de la Red Faction ont évincé les redoutables membres de la corporation Ultor, ces oppresseurs de longue date.
En renfort, l’EDF décide donc d’envoyer une flotte de vaisseaux afin de capturer et de traduire en justice ces tyrans. Tout va bien pour les mineurs des colonies martiennes, jusqu’à ce que la gourmande EDF décide de les chasser de leurs maisons pour mieux exploiter le précieux minerai. Les sauveteurs sont devenus les oppresseurs…
La première grande différence dans cette nouvelle mouture de Red Faction : on joue désormais à la troisième personne. J’ai demandé au producteur du jeu, Rick White (de Volition), ce qui avait motivé ce changement. «Nous pouvons désormais tout détruire dans Guerilla, tout! Ce changement de perspective permet donc aux joueurs de voir et de savourer la grande destructibilité de tout ce qui meuble l’immense monde dans lequel il évolue», a-t-il raconté.
Une aire de jeu immense
C’est vrai que l’aire est immense. La quête principale est ponctuée d’une pléthore de missions secondaires. Nous devrons piquer une voiture, intercepter un convoi ou encore détruire une bâtisse en la rasant. Le métal, rare, sert à augmenter la variété de notre dépôt d’armes.
Cependant, le titre souffre un peu de manque de variété quant au type de missions à réaliser. Une vague impression de déjà-vu nous habite après quelques heures de jeu.
La colonie semble vide par moments. Il n’y pas grand-chose à voir. De vastes étendues poussiéreuses s’offrent à nous. Je ne suis jamais allé sur Mars ; j’imagine que ça doit être assez désertique en effet! À notre guise, les déplacements se font à pied, en prenant place dans une petite jeep ou bien aux commandes d’un immense et lourd camion à benne verseuse.
Red Faction: Guerilla est très amusant. Quoi de plus satisfaisant que de foncer dans une structure avec un dix-roues pour libérer les conifères qui y sont captifs… Le mode multijoueur roule très bien, mais ne vous attendez pas à conduire des véhicules. Seize joueurs s’affronteront dans les modes classiques «DeathMatch», «Team DeathMatch» et des variantes de «Capture de drapeau».
Les sacs à dos constituent un détail intéressant. Avec le Rhinopack, nous n’avons qu’à traverser en courant le mur où se cache un tireur embusqué pour l’ensevelir sous les débris de l’immeuble. C’est bien fait. Une dizaine de sacs aux propriétés diverses sont disponibles dans le jeu. Bonne chance!