Leisure Suit Larry : Box Office Bust vient de gravir la première marche du podium des pires jeux que votre humble serviteur a testés pendant les 10 dernières années de carrière! Sa prémisse, en plus d’être conne, s’avère une insulte à l’intelligence des consommateurs.
Un peu d’histoire…
En 1987, la compagnie Sierra en surprenait plus d’un en lançant Leisure Suit Larry in the Land of the Lounge Lizard. Ce jeu d’aventure amusant nous plongeait dans la peau de Larry, un sympathique «geek» puceau qui avait décidé de changer son style de vie en tentant de devenir le nouveau Casanova.
L’histoire se déroulait à Los Wages, un semblant de Las Vegas, et notre protagoniste faisait face à des situations torrides au cours desquelles il devait prendre les bonnes décisions afin d’assouvir ses désirs charnels. Très précurseur pour l’époque, ce titre frappait non seulement par son contenu classé «M», mais aussi par son originalité. Il s’agissait d’un des premiers titres s’adressant uniquement aux adultes.
Une autre histoire en 2009
La série a certes connu des bas au cours des années. Mais la dernière mouture créée par Codemasters a sombré dans les abysses du mauvais goût. Le jeu est simplement et complètement mauvais. Il n’a ni queue ni tête (littéralement!).
Le scénario nous place dans les souliers du neveu de Larry alors que l’oncle dirige un studio de films pornographiques.
Nous y dénichons un boulot et devons trouver lequel des employés du studio travaille contre les intérêts de la «bizness» familiale. Notre première mission consiste à effacer des graffitis de pénis peints un peu partout sur les murs du studio. C’est drôle, des pénis. (…)
Si le mot pénis vous fait rire, eh bien, vous serez comblé par Box Office Bust. Les jeux de mots sexistes et les blagues d’étudiants de secondaire 2 abondent dans le titre. Si des images de vibrateurs et de personnages mal modélisés vous titillent, vous serez servi dans ce navet, qui n’est même pas ludique.
La dernière aventure de Larry donne l’impression d’avoir été conçue initialement avec le moteur d’un jeu pour un très jeune public. Ses missions infantilisantes en témoignent grandement. On dirait que quelqu’un a décidé de le transformer en jeu de cul (au sens figuré et au sens propre) en rajoutant des dialogues niais et une jouabilité sans intérêt. La caméra mal foutue suit mal l’action et les puzzles, d’une débilité redondante, sont un excellent exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire dans un jeu vidéo.
En 2009, ce genre de titre ne devrait pas exister. Leisure Suit Larry : Box Office Bust ne pète rien, sauf une durite chez votre modeste serviteur!
Cote du Grand Talbot : Un sous-verre!