Gears of War 2: la recette fait recette
En 2006, le premier Gears of War (GOW) a connu des records de ventes : plus de 4 millions d’exemplaires écoulés mondialement. Pas surprenant alors de retrouver sensiblement les mêmes éléments dans la suite de ce jeu d’action classé «M». Des monstres gigantesques et plus menaçants, de nouveaux et plus gros véhicules, une nouvelle panoplie d’armes, voilà ce que nous offre GOW2.
L’humanité, en voie d’extinction, doit réagir promptement. Notre personnage, l’ex-bagnard Marcus Fenix, poursuit sa croisade contre les fameuses Locustes, ces belliqueuses et barbares créatures intraterrestres.
GOW2, très joli, tire profit au maximum de l’engin graphique de troisième génération Unreal. Le système de couverture, beaucoup plus fluide et intuitif, a grandement profité des longs mois de peaufinage que lui ont consacrés l’équipe de développement. Le nombre d’ennemis à l’écran, à la hausse, donne place à des combats épiques, propices à une immersion complète.
Très scénarisé
Certes, le jeu ne réinvente rien. Le joueur, sur un rail, se fait transporter de scène en scène et doit éliminer tout ce qui bouge et qui n’a pas des allures humaines. La recette fonctionne très bien.
D’une extrême violence, ce jeu s’adresse à un public averti. Le Lancer, la fameuse mitraillette des humains, sert aussi à tronçonner les monstres. En combats corps à corps, cette option donne lieu à des scènes où le sang et les morceaux de bibittes abondent.
J’adore le mode coop. Un ami, dans la même pièce, peut se joindre à notre partie et continuer les missions de façon transparente. Il n’a qu’à brancher sa manette dans le Xbox 360 et à choisir l’option multijoueur dans le menu, et le tour est joué. Comme le dit la publicité : seul, c’est bien, mais à deux, c’est mieux!
Bémol : les véhicules! En démarrant le jeu, on nous présente une pléthore de nouveaux moyens de transport. On se dit : dommage que je ne puisse les piloter. Quand ça arrive, l’expérience comporte des moments de déception. Les contrôles peuvent, par moment, devenir erratiques, sortant ainsi le joueur de sa précieuse immersion.
L’ajout de nouvelles mises à mort donne une sensation de puissance. Les grenades ont plus de punch aussi. Elles peuvent servir de mines de proximité en déchiquetant les monstres qui s’en approchent.
Gears of War 2 demeure une valeur sûre. Les néophytes de la série auraient cependant avantage à se procurer la première mouture du titre afin de se délecter pleinement de l’histoire.