Resistance 2 : Feu roulant… dirigé
Le sergent Nathan Hale est de retour au pays de l’Oncle Sam après avoir combattu des hordes innombrables de Chimères en Europe.
Chez Insomniac Games, on a mis le paquet dans Resistance 2 afin de rendre une recette éprouvée encore plus alléchante. La première mouture du jeu m’avait plu. Dans le deuxième opus, on remarque une certaine amélioration sur le plan du graphisme et la disparition de l’interface d’inventaire circulaire des armes.
La démesure des monstres rencontrés procure d’excellentes sensations. Ils sont gigantesques! Le joueur est placé dans des situations très précaires et surtout hyper stressantes. Par exemple, sur une barge, dans la baie de San Francisco, alors qu’on attend une extraction par hélicoptère, un serpent de mer veut nous bouffer. Cette scène semble interminable et n’est pas sans rappeler certains moments épiques de la série God of War.
Un peu trop télégraphié
Cependant, le jeu télégraphie un peu trop ces actions. Si nous combattons les Chamelons, ces monstres invisibles, ils arriveront en trois ou quatre vagues. J’aurais aimé un mélange de monstres plus varié durant une même séquence d’attaques. L’intelligence artificielle est correcte.
Le tracé à suivre dans Resistance 2 ne laisse pas beaucoup de latitude. L’exploration est pratiquement inexistante. Il n’y a pas de décision à prendre, mis à part le choix de ses armes.
C’est dommage. Des erreurs ponctuent certains niveaux. Des cinématiques qui ne démarrent pas ou des coéquipiers qui disparaissent m’ont fait regretter les productions plus léchées.
Le mode multijoueur en épate plusieurs. Pour ma part, j’ai connu de nombreuses déconnexions sporadiques en pleine action. Je trouve intéressante l’intégration des différentes classes de soldats : soldat, médecin et soldat élite. La coopération est grandement encouragée… quand les serveurs fonctionnent.