Facebreaker ne casse rien

Facebreaker est un jeu d’Electronic Arts (EA). En fait, il a été conçu par la même équipe qui a développé Fight Night Round 3 (qui avait obtenu une note de 8/10).

À saveur très «arcade», ce jeu de boxe semblait très prometteur sur papier. Cependant, sur le ring, nous constatons que ce nouveau pugiliste dans l’arène des jeux de combat s’essouffle rapidement.

Sa jouabilité est simple. Notre personnage bloque, frappe haut ou bas, esquive.  La traditionnelle jauge de puissance permet des super coups de poing et des spectaculaires coups de grâce, avec cascades en prime. 

Flips, explosions et effets de ralenti agrémentent l’expérience. Le bonbon visuel y est.

Par contre, les friandises, ce n’est pas assez pour calmer la faim du gamerz, et ce, même si le jeu nous permet de modéliser notre propre visage et de l’utiliser dans les combats.

Un combat inégal

Le problème de ce titre d’EA réside, entre autres, dans le fait que sa jouabilité est redondante, mais surtout, que la balance entre les boxeurs est inexistante.

C’est très frustrant, et on se lasse rapidement de perdre chacune de nos bagarres. On capitule : on baisse les bras après quelques heures de jeu. L’intelligence artificielle, même au niveau le plus facile, est pratiquement imbattable.

Fréquents sont les combats remportés par nos opposants virtuels, qui ne ratent jamais le facebreaker, soit le coup de grâce qui vient mettre un terme à la bagarre en nous clouant au plancher. Le jeu offre un bon choix de boxeurs, lesquels ont chacun leurs habiletés. Steve, le karatéka obèse, disparaît en plein combat, tandis que Socks électrifie ses victimes. 

Facebreaker peut paraître simplet. On a l’impression qu’il suffit de peser sur les deux mêmes pitons de la manette inlassablement en espérant porter le coup de grâce. Ce n’est pas le cas. Il faut bien synchroniser ses attaques, mais aussi surtout sa défense.

Facebreaker est un jeu de party. En solo, les nombreuses visites au tapis vous lasseront.