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La Chevrolet Sonic : la bonne nouvelle suffira-t-elle?

La bonne nouvelle «GM» se poursuit avec la Sonic. Mais les autres constructeurs aussi ont leur bonne nouvelle…

Les voitures-poubelles n’existent plus, notamment depuis que l’Aveo a été retirée du catalogue Chevrolet. Heureusement, sa remplaçante n’a rien à voir avec celle qui était assemblée en Corée. Fabriquée au Michigan, la Sonic est la seule sous-compacte, d’ailleurs, à être assemblée en Amérique du Nord.

Il y a peu de choses négatives à souligner à propos de la Sonic, sauf peut-être en ce qui a trait à son style extérieur, plutôt anonyme. La variante cinq portes a néanmoins un avantage visuel sur la berline, avec son hayon au design européen et ses poignées en haut de caisse qui lui donnent une sympathique impertinence.

Sinon, les points positifs sont aussi nombreux que la voiture est petite. Dans l’habitacle, l’effort de style est marqué : la planche de bord semble inspirée d’un jeu vidéo. Certes, on doit apprivoiser ce grand cadran numérique indiquant les révolutions plutôt que la vitesse, mais ça sort de l’ordinaire, et on aime. En outre, le volant est ajustable en hauteur et en profondeur, une rareté dans la catégorie.

Sur la route, la Sonic profite d’un empattement plus long que la moyenne, ce qui lui permet d’être bien assise, malgré sa suspension en poutre de torsion (qui est la norme dans ce segment). La voiture est aussi une des plus larges et des plus hautes du segment, ce qui en fait une des plus grandes «petites» en termes de dégagement à la tête et aux jambes. Les places sur la banquette arrière sont de vraies places, et le cargo de la variante cinq portes offre plus d’espace que la concurrence, exception faite de la Honda Fit.

La Sonic propose deux moteurs et trois transmissions. Le quatre cylindres de base (135 chevaux et 123 lb-pi) est le même que dans la compacte Cruze. Puisque la Sonic n’est pas légère, ces chevaux ne sont pas de trop – et ils le sont encore moins lorsque déliés par une boîte automatique six rapports bruyante et, ma foi, irrégulièrement paresseuse. Sur l’autoroute, on nous promettait du 5,6 L/100 km, mais nous n’avons pu faire mieux que du 6,6 L/100 km – et ça, c’était à condition de respecter très religieusement la limite de vitesse.

Pour ces raisons, notre préférence va donc au quatre cylindres turbo de 1,4 litre pour 138 chevaux. Vous direz que trois chevaux supplémentaires, ce n’est rien, et vous aurez bien raison. Mais il y a bel et bien une différence, et elle réside dans le couple : à 148 lb-pi, c’est un tiers plus élevé que la moyenne des sous-compactes. Les accélérations sont plus vives, et la voiture gagne en vivacité et en personnalité.

Attention, cependant : cette Sonic turbo n’est disponible qu’avec la boîte manuelle six vitesses et qu’en variante bien équipée. Prix d’étiquette : 20 495 $. C’est cher.

La catégorie des sous-compactes a bien évolué ces dernières années, avec les vives Mazda2, les technos Ford Fiesta, les «dures à battre» Hyundai Accent et Kia Rio. Devant cette horde de bonnes nouvelles, la Sonic doit batailler ferme pour gagner sa place.

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