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Mobilité

Volvo veut détecter les animaux sauvages

Depuis longtemps, Volvo fait de la sécurité de ses véhicules, une priorité. Mais de là à viser zéro décès ou blessés graves dans l’un de ses véhicules d’ici 2020… la marche est haute.

Cette marche, Volvo veut pourtant la gravir. Et pour y parvenir, le constructeur travaille à concevoir un système qui détecte les animaux sauvages.

Les cerfs, chevreuils et autres grosses bêtes du genre qui habitent nos forêts maîtrisent l’art de la dissimulation. L’œil de l’automobiliste peut donc ne pas les discerner à temps pour immobiliser son véhicule sans collision.

Le système que développe Volvo entend y parvenir, et ce, qu’il fasse jour ou nuit.

Le défi est grand : la canadienne Wildlife Collision Prevention program estime qu’au pays, de quatre à huit véhicules entrent en collision avec de grands animaux sauvages à chaque heure.

Ces accidents surviennent généralement à des vitesses de croisière de 100 km/h, d’où l’importance de réduire d’au moins 20 % la vitesse d’impact. Ce qui signifie que l’animal doit être détecté à une distance d’au moins 30 m.

Volvo croit pouvoir faire en sorte que les capteurs et composantes électroniques de son dispositif de détection identifieront la situation et ordonneront le freinage suffisamment d’avance pour éviter la catastrophe.

«Avec nos technologies avancées, nous nous efforçons de faire ce que feraient des personnes dans la même situation si elles avaient le temps de réagir», affirme Mattias Brännström, docteur en Fonctions de sécurité active chez Volvo.

En mieux et en plus vite, bien sûr…

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