10 extraits à retenir des discours de Michelle Obama et de Bernie Sanders à la Convention démocrate
Michelle Obama a livré, lundi, pendant la convention démocrate à Philadelphie, un émouvant discours d’appui à Hillary Clinton. La charismatique première dame des États-Unis a mentionné plusieurs fois que le futur président doit être un bon modèle pour les enfants du pays; soulignant à cet effet le parcours de Mme Clinton. Elle a aussi exhorté, en finale, les participants à la convention à ne pas être «fatigués, frustrés ou cyniques», et qu’il fallait se mettre au travail. Voici 5 extraits à retenir du discours de Mme Obama.
- «Nous savons que nos enfants nous regardent. Comme parents, nous sommes les modèles les plus importants. Barack et moi prenons cette même approche pour nos jobs de président et de première dame, parce que nous savons que ce que nous disons et ce que nous faisons a de l’importance […]. Cette élection déterminera qui va avoir le pouvoir d’influencer nos enfants pour les prochaines 4 ou 8 années.»
- «Quand elle n’a pas gagné la nomination, il y a 8 ans, Hillary ne s’est pas mise en colère, elle n’était pas désabusée. Hillary n’a pas fait ses valises pour retourner à la maison. Parce que, dévouée au service public, Hillary sait que tout ça est plus grand que son intérêt personnel ou ses propres déceptions.»
- «Ce que j’aime le plus d’Hillary, c’est qu’elle ne flanche jamais sous la pression. Elle ne prend jamais la voie facile. Et Hillary Clinton n’a jamais abandonné quoi que ce soit dans sa vie […]. Quand je pense au type de personne que je veux comme président pour mes filles, et pour tous nos enfants, c’est ce que je veux. Je veux quelqu’un qui a prouvé sa persévérance. Quelqu’un qui prend ce boulot au sérieux. Quelqu’un qui comprend que les problèmes auxquels un président fait face ne sont pas noirs ou blancs et ne peuvent pas se résumer en 140 caractères.
- «Je veux un président avec un historique dans le service public. Quelqu’un dont le travail montre à nos enfants qu’on ne cherche pas la notoriété et la richesse pour soi-même, mais que nous nous battons pour donner à tous la chance de réussir.»
- «Je me réveille tous les jours dans une maison construite par des esclaves. Et je regarde mes filles qui jouent sur ce terrain. À cause d’Hillary Clinton, elles savent qu’une femme peut devenir présidente des États-Unis.»
De son côté, Bernie Sanders, qui appuie aussi Mme Clinton, peinait à pouvoir livrer son discours, à cause des applaudissements et des cris d’amour de la foule. Il a rappelé les enjeux économiques, sociaux et environnementaux de l’élection, précisant que les Démocrates avaient maintenant entre les mains la plateforme la plus progressiste de l’histoire du parti. Cinq extraits à retenir de son discours :
- «Les élections vont et viennent. Mais la lutte des gens pour créer un gouvernement qui nous représente tous, et pas juste le 1% ; un gouvernement basé sur les principes de justice économique, sociale, raciale et environnementale, cette lutte n’est pas terminée.»
- «Cette élection n’est pas, et n’a jamais été, à propos d’Hillary Clinton, de Donald Trump ou de Bernie Sanders. Ce n’est pas à propos de commérages politiques, des sondages, de stratégies de campagne, du financement […]. Cette élection doit être au sujet des besoins des Américains et de l’avenir qu’on veut pour nos enfants et nos petits-enfants.»
- «Cette élection vise à mettre fin au déclin de la classe moyenne. Au fait que 47 millions d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans la pauvreté. Au fait que, si on ne comprend pas qu’il faut transformer notre économie, les prochaines générations auront un niveau de vie moins élevé que celui de leurs parents.»
- «Nous avons besoin d’un leadership qui va améliorer les vies des familles, des enfants, des personnes âgées, des malades et des moins nantis. Nous avons besoin d’un leadership qui nous rassemble et nous rend plus forts, pas d’un leadership qui insulte les Latinos et les Mexicains, les musulmans, les femmes, les Afro-Américains, les vétérans et qui cherche à nous diviser.»
- «Ce n’est pas un secret qu’Hillary et moi ne sommes pas toujours d’accord. C’est ça, la démocratie.»