Le secrétaire américain de la Défense, Jim Mattis, soutient que l’effort diplomatique pour résoudre la crise de l’arsenal nucléaire en Corée du Nord est à une étape si délicate qu’il préfère demeurer discret au sujet des négociations en cours.
Jim Mattis a fait savoir qu’il ne commenterait pas les discussions ni les enjeux en lien avec le sujet, dont les exercices militaires conjoints entre les États-Unis et la Corée du Sud.
Le secrétaire de la Défense faisait partie des conseillers présents à la Maison-Blanche lorsque le président Donald Trump a annoncé, jeudi, qu’il acceptait l’offre du leader nord-coréen Kim Jong Un de tenir une rencontre en mai.
Cette proposition a été formulée au président Trump par l’entremise d’un délégué de la Corée du Sud qui l’a mis au fait du contenu des discussions tenues entre les deux Corée la semaine dernière.
«Je ne veux pas parler du tout de la Corée. C’est délicat à ce point-là», a commenté brièvement Jim Mattis en entrevue dimanche.
«Lorsque l’on se retrouve dans une telle position, les chances d’un malentendu demeurent très élevées», a-t-il ajouté pour expliquer son désir de ne pas aborder le sujet.
Le chef du Pentagone a renvoyé la balle à la Maison-Blanche et au département d’État qui sont, selon lui, mieux placés pour répondre aux questions au sujet de la rencontre prévue en mai.
Jim Mattis n’a pas voulu discuter des exercices militaires conjoints annuels entre la Corée du Sud et les États-Unis. Les exercices ont déjà été reportés en raison des Jeux olympiques d’hiver. Ils sont prévus en avril, mais aucune annonce officielle n’a encore été formulée.