Un «temple à ciel ouvert» polynésien au patrimoine mondial
Un «temple à ciel ouvert», le marae de Taputapuātea, situé sur une île de la Polynésie française, a été inscrit dimanche par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial.
«Taputapuātea» veut dire «sacrifices venus de». Il s’agit, peut-on lire dans la proposition présentée par la France, d’un «ensemble cérémoniel majeur», localisé sur l’île de Ra’i-ātea. Cette dernière est connue pour être l’île sacrée de l’archipel des Iles de la Société.
«Heureuse et fière de nos outre-mer, territoires et patrimoines d’excellence!», a tweeté la ministre française des Outre-mer, Annick Girardin.
«Je tiens, au nom de toutes les Polynésiennes, de tous les Polynésiens et des habitants de l’île sacrée de Raiatea, à vous exprimer notre émotion, notre fierté, notre joie et toute notre gratitude pour la reconnaissance mondiale de l’espace culturel de Tapu-tapu-ātea, patrimoine de l’Humanité. En tahitien, nous disons : “Mauruuru Maita’i”! [NDLR : Merci bien!]», a dit le président de la Polynésie Edouard Fritch dans un discours devant le Comité du patrimoine mondial.
Réuni à Cracovie, dans le sud de la Pologne, ce comité a également voté dimanche l’inscription au patrimoine mondial de plusieurs autres sites, avant tout asiatiques : la ville historique de Yazd en Iran et l’île sacrée d’Okinoshima au Japon.