Un contrat accordé pour des îlots de biodiversité
L’Arrondissement du Sud-Ouest a accordé un contrat pour la mise en place des îlots de biodiversité du corridor écologique du grand Sud-Ouest. Ces derniers prennent la forme de plantation de végétaux, qui favorisent la faune et la flore, aux quatre coins du secteur.
Les îlots de biodiversité sont l’un des quatre sous-projets du corridor écologique du Grand Sud-Ouest, adopté lors de la première édition du Budget participatif de la Ville de Montréal. 2,5M$ sont ainsi dédiés pour le projet, dont 1,7M$ pour les îlots de biodiversité.
Ces derniers seront installés dans divers endroits stratégiques du secteur, entre les grands espaces verts de l’arrondissement que sont le parc Angrignon, la falaise Saint-Jacques et les aménagements aux abords de l’autoroute 15. Ils devraient se situer sur la rue Irwin, dans les parcs Curé-Albert-Arnold, Saint-Jean-de-Matha, Saint-John-de-Bosco, Métallos, Clifford, D’arcy Mcgee, Springland jusqu’au métro Jolicoeur et au parc de La Vérendrye. La localisation de ces îlots encouragera le déplacement des pollinisateurs entre les grands espaces verts tout en favorisant la biodiversité dans les ruelles vertes de Ville-Émard.
En tout, plus de 30 000 végétaux seront plantés sur butte afin d’améliorer la visibilité, la rétention d’eau et le zéro déchet. L’Arrondissement souhaite que ces îlots soient particulièrement reconnaissables, et respectent trois archétypes, soit le jardin floral, forestier et arbustif.
Ils seront accompagnés de panneaux qui communiqueront des informations sur les végétaux présents, ou sur un thème spécifique de la biodiversité.
Dès le mois d’août prochain, la compagnie Construction Urbex inc., responsable du projet, entamera la première phase de la réalisation, qui se déroulera sur le boulevard de la Vérendrye. La seconde phase aura lieu en mai et juin 2023, dans les parcs de Ville-Émard. Entre-temps, en octobre prochain, la compagnie prévoit d’installer les panneaux signalétiques et informatifs. Les installations ne devraient pas avoir d’impact sur la programmation ni l’aménagement actuel dans les parcs.