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Le sport pour contrer les troubles neurologiques

La cofondatrice de NeuroMotrix, Martine Lauzé. Derrière elle, des participants se préparent à leur prochain exercice. Photo: Félix Lacerte-Gauthier

Après avoir fait le pari que la boxe peut atténuer les effets des maladies dégénératives sur ceux qui en sont atteints, une entreprise spécialisée en kinésiologie augmente son offre de service pour y ajouter notamment le yoga.

Fondée à Saint-Léonard il y a trois ans, NeuroMotrix s’était d’abord alliée au Centre Ludus afin de proposer des cours de boxe aux personnes souffrant de troubles neurologiques, tels que le Parkinson, l’Alzheimer ou la sclérose en plaques. L’objectif étant d’utiliser l’activité physique pour lutter contre leurs symptômes, dont la perte d’équilibre et de coordination.

« On veut amener ces personnes à l’extérieur de leur zone de confort, pour qu’ils progressent, mais on les encadre pour que ce soit sécuritaire », explique la cofondatrice de NeuroMotrix, Martine Lauzé.

Devant le succès qu’a connu le programme, l’entreprise élargit ses services. Première de ses nouveautés pour l’automne, l’entreprise vient de conclure une entente avec le Club de boxe de l’est, situé à Mercier, proposant un nouvel emplacement pour sa boxe « sans contact ». «On s’est rendu compte que les demandes provenaient d’un peu partout, indique Mme Lauzé. Nous voulons offrir le plus de possibilités pour les gens. »

Autre nouveauté, l’entreprise offre maintenant du yoga adapté ainsi que de la marche nordique. « On peut vraiment ralentir le processus de perte de capacité chez ses personnes, révèle Mme Lauzé. On voit la différence dans les activités de la vie quotidienne, des gestes simples comme monter des escaliers ou se lever d’une chaise. »

Qualité de vie

Réal Robillard, qui est atteint de la maladie de Parkinson depuis une vingtaine d’années, voit les effets bénéfiques de ses séances d’entraînements.

Les bénéfices de l’entraînement ne font pas doute souligne Mme Lauzé. « Un des plus beaux cadeaux que nous avons eu, c’est le taux de rétention de nos participants. On voit beaucoup de progrès chez eux.»

Parmi eux, François Laurin. Celui qui est atteint du Parkinson depuis deux ans raconte que la maladie l’avait rendu « zombie ». Puis, il a découvert la boxe adaptée. Sceptique au début, il constate aujourd’hui que le sport, combiné à un changement de médicament, lui a permis de retrouver une certaine qualité de vie.« Ça me donne de l’énergie et m’a redonné de l’équilibre, je me sens vraiment plus solide sur mes pieds. »

Pour sa part, Réal Robillard est atteint de la maladie depuis une vingtaine d’années. Il boxe depuis maintenant trois ans. « Ça me permet de lutter contre les effets du Parkinson, surtout pour l’équilibre et pour la respiration. »

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