Trois étudiantes de Saint-Laurent à la COP21

Des étudiantes du cégep Saint-Laurent se sont rendues à Paris pour assister à la 21e Conférence des Parties (COP21) au début du mois de décembre. Émilie Paris-Jodoin, Marie-Hélène Picard et Jasmine Ricard, ont participé durant une semaine à des débats et des concertations sur le changement climatique.
Le présent Noël pluvieux est un bon exemple des signes du réchauffement qui sont de plus en plus nombreux. Comment l’éviter est une préoccupation pour Émilie. C’est pour cette raison qu’elle a tenu à se rendre à la COP21.
«Il devient urgent de répondre à certaines questions et à agir pour le bien de notre planète. C’est en se déplaçant qu’on peut arriver à faire pression sur les gouvernements de prendre les bonnes décisions», affirme l’étudiante en bioécologie.
Michel Rondeau, leur animateur à l’initiative du voyage, a aussi poussé les étudiantes à s’impliquer en écrivant des articles et en tenant une vidéoconférence avec leur cégep pour rendre compte de ce qui se disait à Paris.
«Le but c’est de mettre un plus à leur formation grâce à cette expérience. Et bien sûr, de faire un suivi en participant à des conférences sur le climat et faire des réunions de retour, comme prévu en janvier avec le Collectif de la société civile québécoise rencontré sur place», explique M. Rondeau.
Attentes
Émilie revient déçue. Elle aurait voulu que la COP21 aborde la question du gaz de schiste et du pétrole ainsi que le concept des droits humains.
«Je pense qu’il est possible de sortir du pétrole par des solutions locales comme électrifier les transports en commun et faire du Québec une région hydroélectrique», confie-t-elle.
Durant leur séjour, les étudiantes ont participé à une manifestation parisienne pour le climat. Lors de la soirée canadienne, elles ont aussi rencontré plusieurs politiciens, dont le premier ministre du Québec, Philippe Couillard et la chef du Parti vert, Elizabeth May.
Au final, la COP21 s’est engagée à contenir la hausse moyenne de la température du Globe en dessous de 2, voire 1,5 degrés Celsius par année.