Grâce au CPO, plus de vies sont sauvées – ou grandement améliorées – et le taux de dons d’organes et de tissus est à la hausse. Le projet pilote, qui s’étale sur deux années, est un succès. En 2013, 500 personnes ont pu bénéficier du programme.
«C’est un projet très rassembleur pour l’hôpital», a dit Dr Pierre Marsolais, interniste intensiviste, coordonnateur du CPO de l’hôpital. En entrevue avec Nouvelles Saint-Laurent, il a expliqué que la cause des dons d’organes «se vend d’elle-même». Il en a profité pour applaudir le dévouement et l’engagement des employés de l’hôpital, qui, selon lui, ont permis à ce projet de prendre l’ampleur que l’on connait aujourd’hui.
«Il y a des infirmières qui acceptent de faire des heures supplémentaires pour ce projet uniquement», a souligné Dr Marsolais. Il explique que le personnel qui prend en charge les donneurs d’organe et leurs familles a toujours le sourire aux lèvres et rend le processus plus agréable.
Dr Marsolais poursuit en affirmant que ce projet fait un grand bien à l’hôpital. «Ça contribue à renverser une espèce de morosité. Il y a partout des coupures de personnel, la vétusté des locaux, mais avec ceci, il y a une grande réalisation, une implication sociale qui sauve des vies et qui créé le bien.»
Le coordonnateur a lancé à la blague que son projet ne «permet pas de gagner une Coupe Stanley, mais permet de sauver des vies, ce qui est du moins aussi important!».
Le CPO compte plus de 200 professionnels, disponibles de jour, de soir et de nuit. L’Hôpital du Sacré Cœur est disposé à recevoir les donneurs en provenance d’hôpitaux partenaires. «C’est possible d’être à la hauteur des meilleurs de ce monde grâce à une structure organisationnelle digne de ce nom», a d’ailleurs commenté Dr Pierre Marsolais lors de la conférence de presse organisée à l’hôpital le 28 mai.
«L’expertise et le leardership de l’hôpital en matière de référencement, de prélèvement et de greffes d’organes et de tissus est connu depuis longtemps», a félicité Marco Décelles, vice-président et chef de l’exploitation d’Héma-Québec.