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Troisième commandant en peu de temps

Le PDQ-7 a accueilli un nouveau commandant en novembre dernier : le troisième en un an. Les départs ne sont pas lies à de quelconques scandales : les prédécesseurs du Commandant Daniel Farias – Éric La Pena et Nathalia Shuster ont tous deux été promus.

Le nouveau commandant n’est pas trop dépaysé dans son nouveau PDQ – il y a débuté sa carrière il y a 23 ans en tant qu’agent. Il est donc conscient des enjeux de l’arrondissement et connaît sa clientèle. Il souligne d’emblée que son PDQ est le troisième plus gros du territoire du Service de police de Montréal.

«Un des enjeux principaux à Saint-Laurent, c’est le volet multiethnique», souligne-t-il. «On doit avoir une ouverture d’esprit et une compréhension de la réalité que ces gens-là vivent. Les gens ont parfois certains préjugés ou certaines craintes de la police, ce qui fait en sorte que nous devons nous rapprocher d’eux, démystifier notre travail et s’assurer qu’ils comprennent bien notre rôle au sein de la société.»

Il est d’ailleurs très motivé par la tâche de travail. L’arrivée dans un nouveau PDQ ne l’a pas ébranlé et il n’a eu aucune difficulté à se faire respecter par ses employés. «J’ai eu la chance d’avoir travaillé ici comme superviseur, les gens me connaissaient déjà un peu ainsi que mon style de gestion.».

Pour lui, être commandant, c’est plus qu’un titre. C’est une vision, une façon de faire les choses. «Le rôle d’un commandant c’est un peu comme être un chef d’orchestre», compare-t-il. «C’est de s’assurer d’atteindre nos objectifs de plan d’action annuel, de s’assurer que tout le monde rempli son mandat. C’est également d’être à l’écoute des demandes des citoyens ainsi que des élus et s’assurer que le personnel puisse être en mesure de rendre ce service-là à la population.»

Les citoyens sont au cœur de ses préoccupations. Il souligne maintes fois, lors du passage de Nouvelles Saint-Laurent au PDQ-7, qu’il tente de joindre la population, de créer des liens. «La police ne s’occupe pas uniquement des cas de meurtres ou accidents ou vols, mais leur rôle ne se limitent pas à cela. Ils s’occupent de plusieurs aspects de la vie en communauté. On va vers les gens. On veut savoir ce que l’on peut faire pour mieux les servir.»

Et le citoyen, ce n’est pas qu’un client pour M. Farias. C’est également un acteur principal dans la vie communautaire. Il fait une différence. «Par exemple, dans l’histoire du voleur de cuivre, qui a fait beaucoup de ravage ici, ce qui nous a permis de faire progresser l’enquête dans ce dossier-là, ça a été une information de citoyens», souligne-t-il, démontrant l’importance du rôle de ceux-ci.

Il maintient que la criminalité est en baisse dans l’arrondissement Saint-Laurent, grâce aux résidents.

Qu’est-ce que qui a poussé Daniel Farias à devenir policier ? Après un moment de réflexion, il se lance : «c’est un rêve de jeunesse. J’ai toujours été fasciné par le travail policier. Ça a toujours été fait partie de mes valeurs de pouvoir aider mon prochain.»

Après plusieurs années de travail en tant qu’agent, Daniel Farias a été muté à la section des stupéfiants de la région Ouest. En 2006, il est superviseur au PDQ-6, pour ensuite être promu au développement stratégique du Quartier Général. C’est suite à une promotion, qu’il devient commandant au PDQ-7.

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