Le hockey féminin en voie d’être maintenu au Cégep de Saint-Laurent
Quelques jours après avoir été mis en pause pour au moins un an, le programme de hockey féminin des Patriotes du Cégep de Saint-Laurent pourrait finalement être maintenu l’an prochain.
La direction du cégep avait pris la décision de mettre en pause son programme de hockey féminin en raison de difficultés de recrutement de joueuses et d’entraîneurs ainsi que du retrait d’une équipe féminine de division 1 par le RSEQ d’ici deux ans.
Elle confirme maintenant que le RSEQ maintiendra le nombre d’équipes à sept. Un ancien entraîneur de l’équipe a également offert ses services au cégep afin d’être derrière le banc l’an prochain.
Il ne reste donc qu’un seul enjeu qui pourrait mettre en péril le retour du programme, soit celui du recrutement des joueuses. Celles-ci seront rencontrées à 18h mardi soir afin qu’elles puissent faire part de leurs intentions pour l’an prochain.
«On veut savoir qui va demeurer avec nous et combien de recrutement on aura à faire et si c’est possible, mais notre vœu c’est de les voir sauter sur la glace en automne et de leur offrir un bon encadrement», indique la directrice des Services aux étudiants, Danielle Malkassoff.
Advenant qu’un nombre de joueuses jugé suffisant se manifeste, c’est Daniel Continelli qui serait l’entraîneur-chef. Il a été à la barre de l’équipe féminine pendant 11 ans et a déjà joué pour l’équipe masculine du cégep.
«Comme il a travaillé longtemps avec nous, il connaît bien le programme, le cégep et les structures qu’il y a à améliorer, continue-t-elle. Depuis quelques années il y a beaucoup de roulement [à ce poste] donc on espère qu’on pourra maintenant compter sur de la stabilité.»
Lettre envoyée à la direction
Ce possible retour de l’équipe féminine survient au lendemain de l’envoi d’une lettre à la direction du cégep par l’entraîneuse en chef des Carabins de l’Université de Montréal, Isabelle Leclaire, et co-signée par plusieurs ex-joueuses des Patriotes.
Celles-ci demandaient à la direction d’expliquer sa décision et de la renverser.
«Ce sont de futures entraîneur(e)s, étudiantes-athlètes de niveau universitaire, arbitres ou administrateurs que l’on risque de perdre si le programme ferme ses portes», peut-on lire dans la lettre.
Une conférence de presse est d’ailleurs prévue le 18 mai en présence de Mme Leclaire, des députées de Saint-Laurent et de l’Acadie ainsi que des membres de l’équipe féminine des Patriotes afin de faire le point sur la situation.