TSO: le PQ critique les «solutions tape-à-l’œil»
Pour mettre fin au temps supplémentaire obligatoire (TSO) dans les hôpitaux, le Parti québécois voudrait «mettre fin aux agences privées» qui font «une cannibalisation de la force de travail», a déclaré le chef du parti Paul St-Pierre Plamondon, en visite à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont le 23 janvier.
«On a le sentiment d’être dans un cercle vicieux. Plus il y a de temps supplémentaire obligatoire, plus il y a de personnes qui quittent, donc, plus la pression est forte et on arrive à des points de rupture», souligne le chef du PQ. Les agences privées qui proposent des conditions plus attrayantes «sur une base comparée» seraient le point de sortie des travailleurs de la santé au public.
«On doit laisser tomber les solutions tape-à-l’œil d’hôpitaux privés», souligne M. St-Pierre Plamondon, en référence au projet de mini hôpitaux privés dans l’Est, un projet qui est notamment aussi critiqué par Québec solidaire parce qu’il empirerait «le problème d’exode dans le privé», disait plus tôt aujourd’hui le co-porte-parole de la formation, Gabriel Nadeau-Dubois.
Le problème, qui en est un de «travail forcé» et de «gens qui sont fatigués», est sérieux parce qu’il engendre des «enjeux de sécurité», croit Paul St-Pierre Plamondon.
Avant l’abolition des agences privées, un «plan transitoire» serait de leur «retirer les quarts de travail les plus attrayants, comme le jour».
Alors que le chef du PQ constate que «plusieurs partis politiques d’orientation différente» nomment «les mêmes constats et solutions», il compte demander «une imputabilité au gouvernement». Le sujet sera «à l’agenda» lors de la rencontre prévue demain entre M. St-Pierre Plamondon et le premier ministre Legault.