À l’approche de la fin d’année, voici cinq nouvelles qui ont marqué l’actualité de l’arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie en 2022.
1- L’église Saint-Arsène accueille des sans-abris
De janvier à mars, la Société de développement social (SDS) a offert du répit aux sans-abris dans l’église Saint-Arsène. La «halte chaleur» était ouverte entre 20h et 7h et proposait un endroit où dormir pour la nuit, du café, des collations et parfois des repas. L’église disposait de 50 lits et d’un espace pour se reposer. L’affluence quotidienne à la ressource oscillait entre 50 et 70 personnes.
2- Un projet de logement social en attente de financement
Cela fait trois ans qu’un projet de développement de logements sociaux et communautaires, signé Les Habitations communautaires Loggia, doit s’ériger au 2670, avenue du Mont-Royal Est. Le matin du 21 septembre, une quinzaine de représentants d’OSBL d’habitations et autres acteurs du milieu ont convergé vers le terrain vague pour dénoncer l’absence du financement promis par le gouvernement provincial. Le projet prévoit la construction de 78 logements, dont 68 appartements réservés à des familles qui résident dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie.
3- La paroisse Saint-Esprit-de-Rosemont donne de la place à sa communauté
En octobre, la paroisse Saint-Esprit-de-Rosemont proposait à la population de Rosemont–La Petite-Patrie de se réapproprier le lieu de culte patrimonial de la rue Masson par l’entremise d’un projet de développement sociocommunautaire. La paroisse compte s’y prendre en mettant entre autres à la disposition des Rosemontois un espace de près de 10 000 pi2, qui compterait sept locaux de 108 et 181 pi2, des espaces partagés, une salle à manger munie d’une cuisinette et un espace multifonctionnel disponibles au 3e étage du presbytère.
4- Des abeilles à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
La polyclinique de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont accueillait sur son toit en juin une ruche urbaine qui prévoyait abriter 50 000 à 70 000 nouvelles locataires rayées jaunes et noires. Ces dernières ont butiné et pollinisé les plantes environnantes pour produire du miel, au bénéfice des habitants du coin et de l’écosystème urbain.
5- Faire du snowboard au Parc olympique
Le parc de rails Dillon Ojo, situé au Parc olympique de Montréal, était prêt à accueillir les planchistes de tous âges en janvier. Mis sur pied par Vans, la Fondation Dillon Ojo Ligne de vie et le Parc olympique, l’endroit propose gratuitement un circuit composé d’obstacles et d’un saut. Il rend honneur à la mémoire de l’athlète de snowboard Dillon Ojo, décédé tragiquement à l’âge de 22 ans en 2018.
Avec la collaboration d’Isabelle Chénier, Adrien Banville et Émile Bérubé-Lupien.