La librairie Résonance : une fenêtre inédite sur l’univers de la musique
La librairie Résonance, située au 40 rue Beaubien Est et ouverte depuis deux semaines, mise sur un pari audacieux : celui de dédier ses étagères à des ouvrages entièrement consacrés à la musique et à la culture populaire. C’est à la suite d’une réorientation professionnelle en partie due à la pandémie que le propriétaire, Jean Lavigne, a décidé de faire le saut dans cet univers.
M. Lavigne a tenu un gîte touristique sur la rue Saint-Denis pendant une dizaine d’années. Si la pandémie est venue brouiller ses cartes, elle lui a toutefois permis de réaliser un rêve qu’il caressait depuis un certain temps, celui d’ouvrir une librairie. «À 55 ans, je me suis dit qu’il était temps de me réinventer et j’ai toujours eu ce rêve d’avoir une librairie. Je me suis demandé quelles thématiques m’intéressaient vraiment et le choix de la musique s’est imposé par lui-même», explique M. Lavigne. L’option d’installer la librairie dans Rosemont a également été facile puisqu’il connaissait déjà bien le quartier et sa population.
Une pléthore de sujets
La librairie Résonance propose des ouvrages variés. Que ce soient des livres à portée plus philosophique, des biographies ou d’autres qui sont plus orientés vers des styles musicaux ou des époques, les étagères regorgent de livres pour tous les goûts. Les parents de jeunes enfants amateurs de métal pourront même offrir à ceux-ci un album jeunesse leur expliquant le groupe Metallica. Si la librairie comporte présentement une bonne sélection, M. Lavigne affirme qu’il peut parfois lui prendre de 10 à 20h de recherche et de tri par semaine.
À moyen terme, M. Lavigne prévoit aussi organiser des événements à la librairie Résonnance. «J’espère organiser des lancements de livre, des conférences, des lectures et éventuellement, des petits concerts. Dans le monde du livre, c’est un peu le nouveau modèle d’affaires d’organiser des événements qui attirent du monde afin de créer une petite communauté», explique-t-il.
Pour l’instant et pour les mois à venir, M. Lavigne est d’ailleurs le seul employé de l’établissement. Si de lancer une librairie ainsi représente une tâche d’envergure, le principal intéressé ne s’en plaint toutefois pas : «c’est beaucoup de travail, mais le matin, quand j’arrive, je suis super content. Pour moi, c’est un rêve d’avoir cette boutique. Maintenant, il faut que je fasse en sorte que le rêve se poursuive.»