Désert de services dans l’est de Rosemont : un nouveau centre ouvre ses portes
Afin de se rapprocher de la population locale et de combler un vide en termes de services dans le secteur, la Corporation de développement communautaire (CDC) de Rosemont a récemment inauguré un nouveau local ayant pignon sur rue dans l’est de l’arrondissement.
« Il y a un désert d’infrastructures dans l’est de Rosemont et ça fait des années qu’on se demande comment établir une proximité avec les citoyens, surtout depuis la perte d’espaces tel que le centre de loisirs d’Alphonse Desjardins. Nous nous sommes dit, louons un local commercial afin d’être sur l’espace public, d’être bien situés et accessibles », souligne Denis Leclerc directeur général de la CDC de Rosemont.
L’Espace 40e/Beaubien, intitulé ainsi parce qu’il est situé au 5147, Beaubien Est, à l’angle de la 40e Avenue, desservira les organismes locaux qui peinent à trouver un lieu pour leurs activités, une situation trop prévalente dans le quartier, selon M. Leclerc.
« Il y a vraiment une pénurie des locaux pour les organismes communautaires à Montréal et c’est le cas aussi dans l’est de Rosemont. Même les sous-sols d’églises ne sont plus disponibles, car ils sont déjà occupés par leurs opérations », insiste ce dernier.
Il n’est pas prévu pour l’instant qu’un ou plusieurs groupes prennent possession des lieux de façon permanente. Plutôt, l’espace ouvert, assez grand pour accueillir une soixantaine de personnes et muni d’une cuisine, sera administré par la CDC qui tiendra un calendrier d’activités en constante rotation.
De plus, M. Leclerc souhaite que les citoyens profitent aussi des installations pour développer leurs propres projets.
« On constate que les gens sont moins mobilisés dans l’est comparativement à ceux du Vieux-Rosemont, par exemple. On aimerait donc favoriser des initiatives du milieu », explique-t-il.
L’organisme Centraide du Grand Montréal participe au financement de L’Espace 40e/Beaubien, dans le cadre du Projet impact Collectif. Selon M. Leclerc, la CDC pourrait éventuellement chercher d’autres partenaires permanents pour, entre autres, payer le loyer du local.