Montréal prépare son plus grand réservoir
Emmanuel Delacour - TC Media
Près de 60 M$ sont prévus par la Ville de Montréal pour remettre en fonction la station de pompage du réservoir Rosemont.
C’est ce qu’a annoncé l’administration Coderre dans son Plan triennal d’immobilisations 2017-2019. Cette somme d’argent ira donc à la reconstruction de l’ancienne station de pompage, mais aussi à la pose de conduites à ses alentours, ainsi qu’à certains travaux sur la membrane du plus grand réservoir.
Déjà environ 87 M$ ont été investis depuis 2014 pour la construction de conduites d’alimentations, entre-autres en-dessous de la 16e avenue, et pour la réfection du réservoir construit en 1960.
En 1978 le réservoir avait cessé ses opérations, de nombreux changements venant modifier le réseau d’eau rendaient difficile son utilisation.
La Ville prévoit ainsi dépenser au total 154,4 M$ pour sa remise en service qui devrait être complète en 2020, selon les informations transmises par le service des communications de Montréal.
Le réservoir devrait permettre d’accroître de 40% la réserve d’eau potable de la Ville de Montréal. Ce sont 620 000 citoyens qui bénéficieront de ces travaux, l’installation fournissant les territoires d’Ahuntsic-Cartierville, Montréal-Nord, Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Saint-Laurent, Anjou, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont–La Petite-Patrie, Saint-Léonard et Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et la ville de Montréal-Est.
Dans un souci de remettre à neuf ses installations, ce chantier donnera aussi l’occasion à la métropole de vider le réservoir Mc Tavish afin d’y effectuer des travaux à sa station de pompage.
Le réservoir Rosemont est le plus gros de la ville: 227 000 m3 d’eau peuvent y être contenus, soit l’équivalent de 61 piscines olympiques. Sa surface est d’environ 35 642 m2, ce qui représente près de 5 terrains de soccers. La structure souterraine qui se trouve en-dessous du parc Étienne-Desmarteau est supportée par 604 colonnes.
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