L’est de l’île, une priorité environnementale pour Montréal
Au cours de son prochain mandat, Projet Montréal s’engage à créer un « réseau d’espaces verts » formé d’au moins 230 hectares de terrains. Ce nouveau « poumon » de l’Est relierait les arrondissements Anjou, Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles et Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
La mairesse sortante de Montréal, Valérie Plante, espère ainsi créer dans l’est de la ville un équivalent à son projet phare du Grand parc de l’Ouest.
Dans ce nouveau programme, Valérie Plante promet d’agrandir les parcs-nature de la Pointe-aux-Prairies et du Bois d’Anjou.
Il est question également de nouvelles acquisitions de terrains. « Le but étant avant tout d’acheter, protéger et préserver comme nous l’avons fait au cours de ces quatre dernières années », a-t-elle déclaré.
La formation politique de Valérie Plante a réitéré son intention de préserver la vocation d’espace vert du Golf métropolitain d’Anjou. Cela va à l’encontre de la demande du maire sortant d’Anjou, Luis Miranda, qui appuie formellement la candidature de Denis Coderre.
On fait passer l’Est de Montréal du gris au vert
Valérie Plante, cheffe de Projet Montréal
Projet Montréal avance aussi l’idée de créer des « corridors verts » entre les secteurs Mercier-Est et l’Assomption-Sud. Ce réseau serait complémentaire au projet de parc écotouristique à l’île Sainte-Thérèse, mené par la Communauté métropolitaine de Montréal.
Projet Montréal envisage d’acquérir autant, voire plus de terrains que lors du premier mandat.
Des espaces verts liés
À son tour, Caroline Bourgeois, mairesse de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles, n’a pas manqué de souligner le projet du parc Médéric-Archambault dont le concept a été dévoilé récemment.
« Grâce à ce projet, l’idée est aussi de lier plusieurs espaces verts, que ce soit à vélo, à pied, ou par une navette », a-t-elle ajouté.
Le projet de « Poumon vert de l’Est » réjouit certains membres du Club de marche de Pointe-aux-Trembles venus assister à l’annonce de ce grand projet.
Ce groupe d’aînés pratique la marche à l’année et parcourt jusqu’à 6 kilomètres par jour au sein du Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies et ailleurs dans l’Est.