Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

Quatre bénévoles sauvent une femme de la noyade

Claude Denis, Rock Laverdière, Philippe Attié et François Bibeau.

Quatre bénévoles de la garde côtière auxiliaire canadienne ont participé au sauvetage d’une femme tombée dans les eaux du fleuve Saint-Laurent près de Pointe-aux-Trembles, le 4 septembre en soirée.

Claude Denis, commandant de la garde côtière auxiliaire pour l’unité de Pointe-aux-Trembles, explique avoir reçu une alerte de la Garde côtière canadienne indiquant que deux personnes n’étaient pas retournées à bon port après une sortie en motomarine sur le fleuve Saint-Laurent.

Le commandant a pris le large accompagné de Rock Laverdière, Philippe Attié et François Bibeau afin de retrouver les deux femmes. Ils ont réussi à retrouver l’une d’elles après une quinzaine de minutes de recherches.

Dans la totale noirceur du Saint-Laurent, c’est comme rechercher un melon d’eau, une tête d’humain qui flotte. Le principal défi c’est de ne pas rouler vite, d’essayer d’être à la bonne place, au bon moment. 

Claude Denis, commandant de l’unité de Pointe-aux-Trembles

La Sûreté du Québec (SQ) a poursuivi les recherches et a trouvé la deuxième personne. Les deux femmes ont ensuite été transportées à l’hôpital en ambulance. Elles étaient en hypothermie.

« Ces deux personnes ont été très, très chanceuses », commente M. Denis, qui rappelle que les personnes qui tombent dans le fleuve courent des risques d’hypothermie ou de ne pas être retrouvées.

Le Service de police de la ville de Longueuil a également assisté la garde côtière auxiliaire dans ce sauvetage.

Un sauvetage bénévole

Satisfaits de la tournure des événements, les quatre bénévoles soulignent qu’ils n’hésitent jamais à sauter dans leur voiture pour effectuer un sauvetage ou un remorquage.

Jason Rodgers, directeur de la Zone 4- Richelieu/Saint Laurent de la garde côtière auxiliaire, ajoute d’ailleurs être très fier de son équipe pour ce sauvetage. Il rappelle que leur travail se fait de façon entièrement bénévole.

« Beaucoup de notre travail est de la prévention. On n’est pas répressif, on ne donne pas de tickets. Mais on suggère aux personnes d’avoir leur équipement de sécurité à bord. »

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