Fondatrice de l’organisme Action secours Vie d’espoir: une réelle «dame de cœur»
COMMUNAUTÉ. Venant tout juste de prendre sa retraite, la fondatrice de l’organisme Action secours Vie d’espoir (ASVE), Pierrette Joly, est déjà de retour, et ce, bénévolement. Désirant aider ses concitoyens, celle-ci a démarré l’organisme venant en aide aux gens vivant de la pauvreté il y a désormais deux décennies.
Alors qu’ASVE occupe actuellement un rôle très important au niveau communautaire dans la région (banque alimentaire, Petits déjeuners, Magasin-partage scolaire et Magasin-partage de Noël), Mme Joly explique que l’organisme a graduellement pris de l’ampleur au fil des ans. «Au commencement, on faisait de la livraison. On n’avait pas tout l’espace qu’on a maintenant. À un moment, on a dû agrandir, jusqu’à prendre tout l’espace», de dire Mme Joly, parlant de son organisme situé dans la bâtisse de l’église Vie d’espoir, à Montréal-Est.
Alors qu’elle était depuis peu à la retraite, cette dernière est revenue aider son organisme, vivant une période un peu plus difficile au niveau budgétaire. «Ce qui me motive à continuer, c’est l’aide qu’on apporte aux gens. Quand on les rencontre, ils peuvent pleurer et nous expliquer ce qu’ils vivent. Mon rôle, c’est de les aider le plus possible, pour qu’un jour, ils reviennent dans mon bureau et me disent qu’ils se sont trouvé un travail, qu’ils sont autonomes et qu’ils sont heureux», laisse-t-elle entendre.
Pierrette Joly accorde une importance particulière à la situation des enfants grandissant dans un milieu de pauvreté. «Ils ne sont pas responsables de leur situation, et moi, je voudrais qu’ils aient les mêmes chances que tous les autres de réussir. Ils ont des talents et des rêves, alors c’est de leur donner ce dont ils ont besoin pour atteindre ces derniers», de poursuivre la grande bénévole.
Mme Joly était bien émue de l’hommage qui lui a été rendu le 14 mai lors du dîner spaghetti au profit du Magasin partage de la rentrée scolaire, où étaient présents plusieurs gens d’affaires, politiciens et gens issus du milieu communautaire de la région (voir autre article). «Je suis contente, car tous ces gens, je ne les connaissais pas quand j’ai commencé. Au départ, j’étais une mère de famille à la maison qui s’est dit qu’un jour j’allais aider les gens. Je ne m’attendais pas à vivre tout ça, alors ça m’a apporté beaucoup à moi-même en même temps», conclut-elle.