Chemin de ceinture: une facture additionnelle de 330 000$
Des retards dans les travaux d’aménagement du chemin de ceinture du Mont-Royal entraînent une dépense supplémentaire de près de 330 000$ à la ville de Montréal. Le chantier, qui devait être clôt en 2015, s’étirera finalement jusqu’en décembre.
Bien que plus de 89% du chemin, d’une longueur totale de 10,8 km, soit complété, une portion de celui-ci située principalement sur la propriété de l’Université de Montréal a créé quelques surprises aux ouvriers, entraînant des délais imprévus.
L’entrepreneur en charge, les Entreprises de construction Ventec, a notamment découvert des utilités souterraines, telles que des circuits électriques et des conduites de gaz, qui n’étaient pas indiquées au plan. La dureté du roc, qui s’est avéré très difficile à excaver par endroit, a également nécessité davantage de temps.
D’autres erreurs dans le plan de conception du chantier ont entraîné des modifications importantes, des pertes de temps et des travaux supplémentaires.
«Parmi ces erreurs, on note une sous-estimation des quantités prévues de certains items, des manquements par rapport aux exigences, ainsi qu’un manque d’information sur le drainage et l’arpentage», explique Philippe Sabourin, relationniste à la ville de Montréal.
Les travaux à compléter, qui relèvent majoritairement de l’aménagement paysager, s’étendront sur une période de huit semaines.
Accessiblité
Le chemin de ceinture du Mont-Royal vise à créer un circuit sécuritaire et continu pour les cyclistes et les piétons, et à accroître l’accessibilité à la montagne. La boucle projetée traverse les territoires du parc du Mont-Royal, du cimetière Notre-Dame-des-Neiges et de l’Université de Montréal, en passant par le parc situé sur le sommet d’Outremont.
À terme, une passerelle sera construite au-dessus de la voie Camilien-Houde, et permettra ainsi de lier le chemin Olmsted du parc du Mont-Royal au secteur du bois d’Outremont.
L’Université de Montréal a indiqué ne pas avoir subi d’inconvénients liés aux retards.