Les travaux d’agrandissement et de restauration de l’hôtel de ville de Baie-D’Urfé, qui ont officiellement débuté le 16 février, pourraient voir leur échéancier ainsi que leur coût total être modifiés alors que des «découvertes archéologiques importantes» ont été réalisées sur le site.
«Des frais supplémentaires sont à anticiper en lien avec les découvertes archéologiques, les conditions des fondations de pierre d’origine et certains autres éléments liés à la structure d’origine», précise à Métro la mairesse de Baie-D’Urfé, Heidi Ektvedt.
Rappelons que le coût des travaux était jusqu’ici évalué à 6,7 M$, dont 4,48 M$ doivent provenir d’une subvention provinciale. Le solde de 2,22 M$ doit être financé par le surplus affecté de la Ville.
Un impact sur l’échéancier
Sans préciser la nature exacte des découvertes archéologiques réalisées lors de l’excavation sur le site, la mairesse souligne qu’elles auront «certainement un impact» sur l’échéancier des travaux. Le chantier devait à l’origine se terminer d’ici la fin de 2024.
La configuration de l’accès au sous-sol de la nouvelle section de l’hôtel de ville devra notamment être modifiée afin de préserver le site archéologique découvert.
Le chantier, dont la première pelletée de terre a eu lieu le 16 février, en est présentement à l’étape de la démolition et la restauration des fondations en moellon de la maison d’origine.
Avec ces travaux, la Ville de Baie-D’Urfé vise entre autres la reconfiguration de l’espace, la restauration d’ouvrages historiques, l’installation d’un ascenseur, le renforcement des fondations, le remplacement et la restauration des fenêtres, en plus de l’isolation du bâtiment.
La section ancestrale retrouvera sa vocation initiale en étant accessible au public pour les séances du conseil, alors que les fonctions administratives qui avaient cours dans cette section seront déplacées vers d’autres parties du bâtiment annexé.
Ces travaux doivent permettre de préserver ce bâtiment emblématique de Baie-D’Urfé, en plus d’en assurer l’accès aux personnes à mobilité réduite.