La Ville abandonne le projet d’Écoparc industriel de la Grande-Prairie
La Ville de Montréal change de cap sur le projet d’Écoparc industriel de la Grande-Prairie, au profit d’une nouvelle vision visant à diminuer les impacts des activités industrielles dans l’Arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.
En signe de changement de vision, les efforts de la Ville dans le secteur d’Assomption-Sud-Longue-Pointe (ASLP), situé entre l’avenue Souligny, les installations du port de Montréal, la gare de triage Longue-Pointe et l’autoroute 25, seront désormais coordonnés par le Service de l’urbanisme et la mobilité, plutôt que par le Service du développement économique.
L’objectif de ce changement de direction est «de créer un milieu de vie convivial pour les gens qui habitent et qui travaillent dans le secteur», explique le maire d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Pierre Lessard-Blais.
Cinq grands axes de gouvernance du secteur ont été dévoilés. La Ville souhaite y réduire les nuisances générées par l’industrie, y encourager le développement de transports actif et collectif, créer un réseau d’espaces verts interconnectés dans la zone (notamment entre les boisés Vimont et Steinberg), accompagner les entreprises déjà installées pour qu’elles œuvrent dans le respect de la qualité de vie de la population et enfin en favorisant l’implication de la population et des secteurs privé, public et institutionnel.
D’abord connu comme «la Cité de la logistique», puis rebaptisé Écoparc industriel de la Grande Prairie, le projet de développement pour ce secteur avait attiré certaines critiques.