Ouverture attendue de l’épicerie Valmont
Jeudi midi, une vingtaine de personnes attendaient en ligne l’ouverture de l’épicerie Valmont, un nouveau commerce alimentaire dans le quartier, sur la rue Ontario.
«J’ai reçu un pamphlet dans ma boîte aux lettres alors j’étais curieux de venir voir», dit un client. «Il paraît qu’ils vendent beaucoup de fruits et légumes, que des produits frais», confie un autre.
Ce nouvel espace de 6000 pieds carrés embauche une cinquantaine d’employés, commis et préparateurs. Son propriétaire, Yves Landry, est confiant dans l’idée qu’il répondra à une demande croissante dans le quartier.
«On est dans un secteur en pleine effervescence, les gens veulent manger santé et consommer des produits frais aussi locaux que possible, c’est ce qu’on leur propose», explique-t-il.
Une nouvelle expérience
Cette épicerie Valmont est la première franchisée du groupe Épicia. M. Landry travaille depuis une quarantaine d’années dans l’industrie alimentaire, mais ce projet est pour lui une aventure différente.
«Ici, je suis au cœur de l’expérience client, j’ai aussi à cœur le bien-être de mes employés, je veux créer une place où tout le monde trouve son compte», dit-il.
C’est lui-même qui a approché le groupe Valmont l’an passé afin de leur proposer une alliance.
La question du prix
Le directeur général du groupe Épicia, Alexandre Monette, était également présent pour l’ouverture. Questionné au sujet du prix des produits, qui préoccupe visiblement nombre de citoyens sur les réseaux sociaux, il répond ne pas vendre plus cher que les enseignes concurrentes.
«On cherche sans cesse à réduire nos coûts d’approvisionnement en approchant des fournisseurs locaux, notre marge est très raisonnable et les clients vont tester pour s’en rendre compte» dit-il.
De bonnes relations avec les voisins
M. Landry mentionne lui-même la rumeur de mésentente avec son voisinage qui a circulé cette semaine sur les réseaux sociaux, due aux nuisances sonores des condensateurs de son établissement.
«Regardez, dit-il en montrant son téléphone, je suis en bonne entente avec mes voisins et on travaille ensemble pour que ce nouveau local ne crée pas de dérangements.»
Contactés par Métro, les plaignants ont effectivement reconnu la bonne foi du magasin et des relations cordiales dans la recherche de solutions aux nuisances.
Le problème a été résolu temporairement par l’installation de murs pare-son.