Le temps de la crise, l’organisme communautaire CAP St-Barnabé convertit les services de son centre de jour pour répondre aux besoins de la population vulnérable dans Hochelaga-Maisonneuve.
Chaque jour, ce sont en moyenne 70 boîtes à lunch qui sont distribuées devant le CAP St-Barnabé. «Des fois, il y a des pics de 100, indique la directrice générale par intérim, Smaille Pierrilus. Avant la crise, c’était à peu près 50 ou 55 personnes qui venaient partager un repas dans le centre de jour.»
Cette augmentation est dû aux «nouvelles victimes» de la crise économique, soutient-elle.
Le CAP St-Barnabé continue d’offrir un service de dépannage alimentaire chaque semaine, mais de plus en plus de familles doivent en bénéficier.
«La crise se fait sentir sur le terrain. Environ 40 grandes familles sont des nouveaux usagers», estime Mme Pierrilus.
«Pour ne pas oublier personne», l’organisme a récemment mis sur pied un service de livraison.
«On a remarqué que ceux qui peuvent se déplacer se déplacent, mais il y a un grand nombre malades, handicapés, âgés ou qui ont peur de sortir», explique-t-elle.