La Société québécoise du cannabis (SQDC) ouvrira d’ici la fin de l’hiver une succursale qui sera située au 5060 boulevard Saint-Laurent, dans le quartier Mile-End.
Aucune date d’ouverture n’a été spécifiée pour l’instant par la société d’État.
Rappelons qu’un projet similaire sur l’avenue Van Horne, dans l’arrondissement voisin, Outremont, avait entraîné une grande mobilisation citoyenne à l’encontre du projet, poussant les membres du conseil d’arrondissement à adopter un nouveau projet de réglementation visant à encadrer davantage la vente de cannabis.
Le 7 février dernier, Outremont a finalement interdit la vente de cannabis sur l’ensemble de son territoire.
«Tout s’est fait comme d’habitude»
Le porte-parole et conseiller en communications de la SQDC, Fabrice Giguère, confirme que le projet du boulevard Saint-Laurent ne vise pas à remplacer la succursale de l’avenue Van Horne. «C’est deux projets différents», affirme-t-il, catégoriquement.
Le projet du Mile-End bénéficier par ailleurs d’une plus grande acceptabilité sociale.
On n’a pas eu d’opposition ou du moins de manifestations citoyennes comme celles qu’on a vues dans Outremont.
Fabrice Giguère, porte-parole et conseiller en communications de la SQDC
Le porte-parole assure que les relations avec l’Arrondissement du Plateau Mont-Royal sont ouvertes et cordiales, et que le projet a été mené dans les règles de l’art. « C’est un travail qui est fait en collaboration avec les municipalités, afin de respecter le plan d’urbanisme et la volonté des élus municipaux », ajoute-t-il.
Le chargé de communication du Plateau Mont-Royal, Michel Tanguay, confirme que la règlementation de l’arrondissement a été suivie à la lettre.
La SQDC fait du commerce de détail, et le zonage de l’emplacement choisi par la société, au coin de Saint-Laurent et de l’avenue Laurier permet une telle exploitation, explique-t-il
L’Arrondissement n’a eu aucun écho de mécontentement citoyen, et ne s’attend pas à ce qu’il y en ait au moment de l’ouverture de la succursale. « Ce n’est pas une situation où on a une école primaire à côté », illustre le porte-parole.