Une consultation pour la démolition de l’ancien Rapido
Cet été, le projet Pierre Angulaire, situé au coin de la rue Saint-Denis et l’avenue du Mont-Royal, avait été suspendu, car l’entrepreneur avait démoli une partie de l’édifice sans avoir le permis requis, notamment la charpente. Une consultation publique concernant la démolition de l’ancien restaurant Rapido se tiendra jusqu’au 30 octobre.
La demande de démolition a été déposée le 18 juin par l’entrepreneur, affirme l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Mais, pandémie oblige, plusieurs dossiers d’urbanisme étaient en suspens depuis le 22 mars, peut-on lire sur le site internet du Plateau-Mont-Royal.
Le projet «est identique à celui du permis délivré, à l’exception de la charpente sur l’immeuble de coin (ancien Rapido), qui était en bois et démolie, sera remplacée par une en béton coulée», précise un document de présentation du comité de démolition.
Il s’agira alors d’un immeuble de trois étages contenant 24 logements.
«La consultation écrite est préalable à la séance du comité de démolition du 3 novembre», explique Michel Tanguay, chargé de communication à l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. C’est au cours de cette séance que le comité prendra sa décision.
Dans sa présentation, le comité de démolition se dit «de façon préliminaire, favorable à la démolition». «L’état actuel des façades qui demeure est précaire, étant donné la disparition de la charpente démolie qui servait à la supporter. Le potentiel du projet de remplacement qui vient compléter cette intersection emblématique du Plateau-Mont-Royal, par un projet alliant la réutilisation des immeubles existants, avec un agrandissement au langage contemporain d’intérêt», justifie le comité de démolition.
De son côté, sur son site internet, le cabinet d’architectes Studio MMA explique qu’une démolition «très sélective d’éléments en mauvaises conditions dues à des années d’abandon sera effectuée afin de conserver et restaurer les volumes principaux des bâtiments».
Pour relancer des dossiers d’urbanisme qui avaient été suspendus le 22 mars dernier en raison de la crise sanitaire, les démolitions d’autres bâtisses feront l’objet de consultations écrites, dont le 2015, rue Rachel Est et le 5007 rue Saint-Denis.